jeudi 31 décembre 2020

Le 1er janvier fête de Marie mère de Dieu

Le 1er janvier fut la première fête mariale de la liturgie romaine, dès le VIIe siècle.

 La célébrations de la solennité de Sainte Marie Mère de Dieu. 

Huit jours après la Nativité du Seigneur et Sauveur Jésus Christ, nous célébrons sa Mère, celle qui lui a donné son être humain, son corps et son âme par l’Esprit Saint qui vient sur elle, la plaçant dans l’orbite de la paternité divine. C’est pourquoi le concile d’Ephèse, en 431, la proclama la « Theotokos », la Mère de Dieu, puisque son fils est Dieu. Source : eglise.catholique.fr

Une Prière pour le commencement de l’année 

C’est Dieu qui est la source de toute bénédiction 
qu’il vous entoure de sa grâce
et vous garde en elle
tout au long de cette année.
Amen.

Qu’il nourrisse en vous la foi implantée par le Christ,
qu’il entretienne en vous l’espérance du Christ,
qu’il vous ouvre à la patience et à la charité du Christ.
Amen.

Que l’Esprit de paix vous accompagne partout,
qu’il vous obtienne ce que vous demanderez
et vous achemine vers le bonheur sans fin.
Amen.

SAINTE MARIE MÈRE DE DIEU 2021

Temps de Noël.

PREMIÈRE LECTURE DE LA MESSE

Ils invoqueront mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai

Nb 6, 22-27

Lecture du livre des Nombres.

Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
« Parle à Aaron et à ses fils. Tu leur diras :
Voici en quels termes vous bénirez les fils d’Israël :
“Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage,
qu’il te prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage,
qu’il t’apporte la paix !”
Ils invoqueront ainsi mon nom sur les fils d’Israël,
et moi, je les bénirai. »

- Parole du Seigneur.

PSAUME RESPONSORIAL

Ps 66 (67), 2b.3, 5abd, 7.8b

R/ Que Dieu nous prenne en grâce et qu’il nous bénisse ! (Ps 66, 2)
Que son visage s’illumine pour nous; et ton chemin sera connu sur la terre, ton salut, parmi toutes les nations. Que les nations chantent leur joie, car tu gouvernes le monde avec justice; sur la terre, tu conduis les nations. La terre a donné son fruit; Dieu, notre Dieu, nous bénit. Que la terre tout entière l’adore !

DEUXIÈME LECTURE DE LA MESSE

Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme

Ga 4, 4-7

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Galates.

Frères,
lorsqu’est venue la plénitude des temps,
Dieu a envoyé son Fils,
né d’une femme
et soumis à la loi de Moïse,
afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi
et pour que nous soyons adoptés comme fils.
Et voici la preuve que vous êtes des fils :
Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs,
et cet Esprit crie
« Abba ! », c’est-à-dire : Père !
Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils,
et puisque tu es fils, tu es aussi héritier :
c’est l’oeuvre de Dieu.

- Parole du Seigneur.

Acclamation de l'Évangile

cf. He 1, 1-2

Alléluia. Alléluia. À bien des reprises, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes;à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils. Alléluia.

Ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né. Quand fut arrivé le huitième jour, l’enfant reçut le nom de Jésus

Lc 2, 16-21

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc.

En ce temps-là,
les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem,
et ils découvrirent Marie et Joseph,
avec le nouveau-né
couché dans la mangeoire.
Après avoir vu,
ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé
au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient
de ce que leur racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements
et les méditait dans son cœur.
Les bergers repartirent;
ils glorifiaient et louaient Dieu
pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu,
selon ce qui leur avait été annoncé.

Quand fut arrivé le huitième jour,
celui de la circoncision,
l’enfant reçut le nom de Jésus,
le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.

- Acclamons la Parole de Dieu.




La Paroisse Saint - Joseph de l 'Ousse vous souhaite

 


samedi 26 décembre 2020

Dimanche 27 décembre 2020 - Fête de la Sainte Famille

 

Sainte Famille : Jésus, Marie et Joseph


A Noël, c’est le mystère d’un Dieu qui  se fait homme que l’on médite. Le dimanche qui suit immédiatement Noël, la liturgie invite à célébrer ce mystère dans sa réalité concrète et quasi quotidienne : Le Verbe se fait chair, il naît et vit dans une famille qui ressemble à toutes les autres. Et cette famille nous est donnée en exemple. Dieu peut venir habiter chez nous, au milieu de nous.

 




Première Lecture

Lecture du livre de la Genèse (Gn 15, 1-6 ; 21, 1-3)

En ces jours-là,
la parole du Seigneur fut adressée à Abram dans une vision :
« Ne crains pas, Abram !
Je suis un bouclier pour toi.
Ta récompense sera très grande. »
Abram répondit :
« Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner ?
Je m’en vais sans enfant,
et l’héritier de ma maison, c’est Élièzer de Damas. »
Abram dit encore :
« Tu ne m’as pas donné de descendance,
et c’est un de mes serviteurs qui sera mon héritier. »
Alors cette parole du Seigneur fut adressée à Abram :
« Ce n’est pas lui qui sera ton héritier,
mais quelqu’un de ton sang. »
Puis il le fit sortir et lui dit :
« Regarde le ciel,
et compte les étoiles, si tu le peux… »
Et il déclara :
« Telle sera ta descendance ! »
Abram eut foi dans le Seigneur
et le Seigneur estima qu’il était juste.
Le Seigneur visita Sara
comme il l’avait annoncé ;
il agit pour elle comme il l’avait dit.
Elle devint enceinte,
et elle enfanta un fils pour Abraham dans sa vieillesse,
à la date que Dieu avait fixée.
Et Abraham donna un nom
au fils que Sara lui avait enfanté :
il l’appela Isaac.

 

psaume 104 "Le Seigneur, c'est lui notre Dieu ; il s'est toujours souvenu de son alliance" pour écouter cliquer ici

Deuxième lecture

Lecture de la lettre aux Hébreux (He 11, 8.11-12.17-19)

Frères,
grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu :
il partit vers un pays
qu’il devait recevoir en héritage,
et il partit sans savoir où il allait.

Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge,
fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance
parce qu’elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses.
C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort,
a pu naître une descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
une multitude innombrable.

Grâce à la foi, quand il fut soumis à l’épreuve,
Abraham offrit Isaac en sacrifice.
Et il offrait le fils unique,
alors qu’il avait reçu les promesses
et entendu cette parole :
C’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom.
Il pensait en effet
que Dieu est capable même de ressusciter les morts ;
c’est pourquoi son fils lui fut rendu :
il y a là une préfiguration.

Évangile

Alléluia. Alléluia.
À bien des reprises, Dieu, dans le passé,
a parlé à nos pères par les prophètes ;
à la fin, en ces jours où nous sommes,
il nous a parlé par son Fils.


Alléluia. (cf. He 1, 1-2)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse
pour la purification,
les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem
pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur :
un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce
qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.
Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus
pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s’en aller
en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l’enfant
s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit,
puis il dit à Marie sa mère :
« Voici que cet enfant
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – :
ainsi seront dévoilées les pensées
qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

Il y avait aussi une femme prophète,
Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ;
après sept ans de mariage,
demeurée veuve,
elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple,
servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même,
elle proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l’enfant
à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur,
ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait,
rempli de sagesse,
et la grâce de Dieu était sur lui.


Bon dimanche ..


Fête de Noël Messe du jour - 25 décembre 2020



1ère lecture

Livre d'Isaïe 52,7-10.
Comme ils sont beaux sur les montagnes, les pas du messager, celui qui annonce la paix, qui porte la bonne nouvelle, qui annonce le salut, et vient dire à Sion : « Il règne, ton Dieu ! »
Écoutez la voix des guetteurs : ils élèvent la voix, tous ensemble ils crient de joie car, de leurs propres yeux, ils voient le Seigneur qui revient à Sion.
Éclatez en cris de joie, vous, ruines de Jérusalem, car le Seigneur console son peuple, il rachète Jérusalem !
Le Seigneur a montré la sainteté de son bras aux yeux de toutes les nations. Tous les lointains de la terre ont vu le salut de notre Dieu


Psaume : Ps 97 (98), 1, 2-3ab, 3cd-4, 5-6

R/ La terre tout entière a vu le salut que Dieu nous donne.


Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.

Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s’est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d’Israël.

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !

Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !

2ème lecture Evangile

 Lettre aux Hébreux 1,1-6.

À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ;
mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes.
Rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être, le Fils, qui porte l’univers par sa parole puissante, après avoir accompli la purification des péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les hauteurs des cieux ;
et il est devenu bien supérieur aux anges, dans la mesure même où il a reçu en héritage un nom si différent du leur.
En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ? Ou bien encore : Moi, je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils ?
À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu.


 
  

Evangile

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,1-18.
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.
Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ;
car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.


 


jeudi 24 décembre 2020

Le Message de Noël de Monseigneur Aillet

 "Défendez votre liberté !"

A l’approche de Noël, c’est un monde épuisé qui s’offre à nos yeux. Epuisé en particulier par la gestion inédite d’une épidémie dont nous voyons se multiplier les conséquences désastreuses, d’ordre psychologique et spirituel, économique et social, directement liées aux mesures de confinement et aux nombreuses restrictions des libertés qui en découlent.

Le climat d’anxiété qui pèse sur beaucoup, entretenu par un discours officiel volontiers alarmiste et culpabilisateur, révèle l’état actuel de l’humanité. Dépouillée de ces fausses sécurités qui lui donnaient une confiance excessive dans les progrès de la science et de la technique, elle apparaît plus que jamais fragilisée, dans une situation comparable à celle décrite par le livre de la Genèse, au soir de la chute, où Adam, entendant la voix du Seigneur Dieu dans le jardin, « Adam, où es-tu ? », répondit : « J’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché » (Gn 3, 9-10). 

Et en effet, l’homme tend plus que jamais à se séparer de Dieu, son Créateur et Père : « A ce moment de notre histoire, comme l’écrivait Benoît XVI, le vrai problème est que Dieu disparaît de l’horizon des hommes, et tandis que s’éteint la lumière provenant de lui, l’humanité manque d’orientation et ses effets destructeurs se multiplient en son sein ». Les atteintes, pour raison sanitaire, « manifestement et gravement illégales » à la liberté de culte, dénoncées par le Conseil d’Etat, et le projet de loi pour renforcer les principes républicains, en vue de combattre le séparatisme islamiste, pourraient bien contribuer à restreindre un peu plus la liberté religieuse.

En outre, l’homme est de plus en plus amputé de ses liens les plus naturels avec ses semblables. A l’éclatement de la famille, aux violences faites à l’enfant à naître, aux entorses à la filiation et aux multiples fractures qui déchirent le tissu social, s’ajoutent de nombreuses entraves à la liberté de réunion et de rassemblement, que viennent renforcer les mesures de distanciation physique et les gestes-barrières, conduisant à décourager les réunions familiales et amicales et à condamner un nombre croissant de personnes à l’isolement, voire à la solitude extrême. Quand les corps intermédiaires disparaissent, à commencer par la famille, première communauté naturelle et cellule de base de toute société humaine, l’individu se retrouve seul et démuni face à l’Etat, qui affiche une prétention exorbitante à régir la vie des citoyens dans les moindres détails ... jusqu’à limiter le nombre des convives pour le repas de Noël en famille ! Le principe de subsidiarité semble avoir volé en éclats et le principe de solidarité paraît quelque peu dénaturé : on prétend par exemple sauver des vies et des médecins ont été empêchés de soigner leurs patients ! 

Le consentement des citoyens, qui se soumettent à des injonctions disproportionnées, ne laisse pas d’inquiéter. Comme s’ils étaient entraînés, par l’individualisme ambiant, érigé en modèle exclusif de vie sociale, à privilégier l’inclination naturelle à la conservation de leur être propre, dont la santé est en effet un facteur essentiel. Mais au détriment des autres inclinations qui révèlent les finalités plus hautes de la personne humaine : l’inclination à l’amitié, au-delà de l’utile, qui appelle des relations fondées dans la gratuité du don ; et l’inclination à la connaissance de la Vérité, en particulier sur Dieu, qui manifeste l’ouverture foncière de l’homme à la Transcendance, garantie de sa liberté.

C’est alors que cette hymne adressée au Christ Rédempteur, au temps de l’Avent, prend tout son sens : « Tu as sauvé un monde épuisé, donnant aux pécheurs le remède ». C’est dans ce contexte de crise que nous accueillerons la naissance de Jésus à Noël. Dieu lui-même vient à notre secours et, comme dit le psalmiste : « Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les hommes ; mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les puissants » (Ps 117, 8-9). 

Dieu s’est fait petit enfant, pour ne pas nous effrayer. Depuis la crèche de Bethléem, il semble nous dire, comme aux heures les plus difficiles de l’histoire de son Peuple : « je suis Dieu, il n’en est pas d’autre » (Is 45, 21); et : « Confiance, c’est moi : n’ayez pas peur ! » (Mc 6, 50). Ne vous laissez pas gagner par la peur qui paralyse et empêche de prendre du recul pour évaluer la gravité de l’épidémie et de la hauteur pour discerner les vraies finalités de l’existence humaine. N’ayez pas peur de venir à Jésus ! Lui seul a les paroles de la vie éternelle. Avec lui, qui est toujours avec nous, nous ne craignons aucun mal : il ouvre devant nous, au cœur de nos plus lourdes épreuves, un chemin de lumière et de vie, d’espérance et d’amour. 

Il est notre Sauveur et notre libérateur. Comme nous y exhortait de manière étonnamment prophétique le Pape saint Jean Paul II à Lourdes, le 15 août 2004 : « Soyez des femmes et des hommes libres ! Mais rappelez-vous : la liberté humaine est une liberté marquée par le péché. Elle a besoin elle aussi d’être libérée. Christ en est le libérateur, lui qui “nous a libérés pour que nous soyons vraiment libres” (Ga 5, 1). Défendez votre liberté ! ». Demandez humblement à Jésus de vous libérer intérieurement de ce qui vous rend esclaves de vos penchants mauvais et de vos idoles. Et par tous les moyens légaux, unissez-vous pour défendre courageusement vos libertés fondamentales si menacées aujourd’hui.

Résistez à la dispersion et à l’esprit de division : renforcez vos relations familiales, reconstituez vos liens de proximité et de solidarité pour agir de concert, « ne désertez pas vos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encouragez-vous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour du Seigneur » (He 10, 25).

Venons à la crèche et supplions l’Enfant-Dieu de nous venir en aide. Prions avec confiance la Vierge Marie de nous porter secours.

Saint et joyeux Noël !

    + Marc Aillet, Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron

 

Ecouter le message :

Message en basque : mezua euskaraz.

Jeudi 24 Décembre 2020 : Solennité de la Nativité du Seigneur. Messe de la nuit

 




1ère lecture :

 Lecture du livre d'Isaïe

Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre, une lumière a resplendi.
Tu as prodigué l'allégresse, tu as fait grandir la joie : ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit en faisant la moisson, comme on exulte en partageant les dépouilles des vaincus.
Car le joug qui pesait sur eux, le bâton qui meurtrissait leurs épaules, le fouet du chef de corvée, tu les as brisés comme au jour de la victoire sur Madiane.
Toutes les chaussures des soldats qui piétinaient bruyamment le sol, tous leurs manteaux couverts de sang, les voilà brûlés : le feu les a dévorés.
Oui ! un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l'insigne du pouvoir est sur son épaule ; on proclame son nom : « Merveilleux-Conseiller, Dieu-Fort,Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix ».
Ainsi le pouvoir s'étendra, la paix sera sans fin pour David et pour son royaume. Il sera solidement établi sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Voilà ce que fait l'amour invincible du Seigneur de l'univers.



 

Psaume : 

 

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R/ Aujourd'hui, un Sauveur nous est né :
c'est le Christ, le Seigneur.

 

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !

Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
pour gouverner le monde avec justice.
 
 

 

2ème lecture : La grâce de Dieu s'est manifestée 

 Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre à Tite

La grâce de Dieu s'est manifestée pour le salut de tous les hommes.
C'est elle qui nous apprend à rejeter le péché et les passions d'ici-bas, pour vivre dans le monde présent en hommes raisonnable, justes et religieux,
et pour attendre le bonheur que nous espérons avoir quand se manifestera la gloire de Jésus Christ, notre grand Dieu et notre Sauveur.
Car il s'est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien
 
 

Evangile : Naissance de Jésus (Lc 2, 1-14)


 

 

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Je vous annonce une grande joie. Aujourd'hui nous est né un Sauveur : c'est le Messie, le Seigneur ! Alléluia. (cf. Lc 2, 10-11)

 

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 Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre — ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. —
Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine.
Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David.
Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter.
Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.

 

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Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.
L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte,
mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur.
Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »





       JOYEUX NOËL A VOUS TOUS ET A VOS FAMILLES      




lundi 21 décembre 2020

Messes de NOËL 2020

 

voici les horaires pour célébrer avec nous la grande Fête de Noël  !

Joyeux Noël  à toutes et tous et à toutes les familles ! 

Un tel message est d’autant plus fort cette année, que nous traversons une crise sanitaire sans précédent. Ce n’est donc plus une banalité que de souhaiter aussi, à chacun, la santé.

Nous croyons que le Seigneur n’abandonne jamais son peuple. Avec Noël, il vient chez nous, il naît chez nous, dans une situation inédite, difficile pour beaucoup. Il nous précède. Il compatit. Soyons solidaires les uns des autres à la fois dans les gestes d’attention mutuelle, dans la confiance en l’Emmanuel et dans l’espérance du Christ !



Le jeudi 24 décembre :

  • à 19h00 Messe  à l’église d'Ousse
  • à  21h00 Veillée et Messe à l'église de Soumoulou

Le  vendredi 25 décembre :

  • à 11h Messe à Soumoulou.

Confession individuelle : 

Prendre contact avec l'abbé Joseph  : 07 69 56 12 77

4 ÈME DIMANCHE DE L'AVENT - dimanche 20ÉCEMBRE 2020

 PREMIÈRE LECTURE DE LA MESSE

  • La royauté de David subsistera toujours devant le Seigneur

    Lecture du deuxième livre de Samuel.

    Le roi David habitait enfin dans sa maison.
    Le Seigneur lui avait accordé la tranquillité
    en le délivrant de tous les ennemis qui l’entouraient.
    Le roi dit alors au prophète Nathan :
    « Regarde ! J’habite dans une maison de cèdre,
    et l’arche de Dieu habite sous un abri de toile ! »
    Nathan répondit au roi :
    « Tout ce que tu as l’intention de faire,
    fais-le, car le Seigneur est avec toi. »
    Mais, cette nuit-là,
    la parole du Seigneur fut adressée à Nathan :
    « Va dire à mon serviteur David :
    Ainsi parle le Seigneur :
    Est-ce toi qui me bâtiras une maison
    pour que j’y habite ?
    C’est moi qui t’ai pris au pâturage,
    derrière le troupeau,
    pour que tu sois le chef de mon peuple Israël.
    J’ai été avec toi partout où tu es allé,
    j’ai abattu devant toi tous tes ennemis.
    Je t’ai fait un nom aussi grand
    que celui des plus grands de la terre.
    Je fixerai en ce lieu mon peuple Israël,
    je l’y planterai, il s’y établira
    et ne tremblera plus,
    et les méchants ne viendront plus l’humilier,
    comme ils l’ont fait autrefois,
    depuis le jour où j’ai institué des juges
    pour conduire mon peuple Israël.
    Oui, je t’ai accordé la tranquillité
    en te délivrant de tous tes ennemis.

    Le Seigneur t’annonce
    qu’il te fera lui-même une maison.
    Quand tes jours seront accomplis
    et que tu reposeras auprès de tes pères,
    je te susciterai dans ta descendance un successeur,
    qui naîtra de toi,
    et je rendrai stable sa royauté.
    Moi, je serai pour lui un père;
    et lui sera pour moi un fils.
    Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant moi,
    ton trône sera stable pour toujours. »


    DEUXIÈME LECTURE DE LA MESSE

    Le mystère gardé depuis toujours dans le silence est maintenant manifesté

    Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains.

    Frères,
    à Celui qui peut vous rendre forts
    selon mon Évangile qui proclame Jésus Christ :
    révélation d’un mystère
    gardé depuis toujours dans le silence,
    mystère maintenant manifesté
    au moyen des écrits prophétiques,
    selon l’ordre du Dieu éternel,
    mystère porté à la connaissance de toutes les nations
    pour les amener à l’obéissance de la foi,
    à Celui qui est le seul sage, Dieu, par Jésus Christ,
    à lui la gloire pour les siècles. Amen.


    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc.

    En ce temps-là,
    l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu
    dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
    à une jeune fille vierge,
    accordée en mariage à un homme de la maison de David,
    appelé Joseph;
    et le nom de la jeune fille était Marie.
    L’ange entra chez elle et dit :
    « Je te salue, Comblée-de-grâce,
    le Seigneur est avec toi. »
    À cette parole, elle fut toute bouleversée,
    et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
    L’ange lui dit alors :
    « Sois sans crainte, Marie,
    car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
    Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils;
    tu lui donneras le nom de Jésus.
    Il sera grand,
    il sera appelé Fils du Très-Haut;
    le Seigneur Dieu
    lui donnera le trône de David son père;
    il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
    et son règne n’aura pas de fin. »
    Marie dit à l’ange :
    « Comment cela va-t-il se faire,
    puisque je ne connais pas d’homme ? »
    L’ange lui répondit :
    « L’Esprit Saint viendra sur toi,
    et la puissance du Très-Haut
    te prendra sous son ombre;
    c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
    il sera appelé Fils de Dieu.
    Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
    a conçu, elle aussi, un fils
    et en est à son sixième mois,
    alors qu’on l’appelait la femme stérile.
    Car rien n’est impossible à Dieu. »
    Marie dit alors :
    « Voici la servante du Seigneur;
    que tout m’advienne selon ta parole. »

    Alors l’ange la quitta.


Les quatres bougies de l’Avent

 Les quatre bougies


Pour soulever l’obscurité qui parfois recouvre le monde

Et même le cœur des hommes,

Je vais préparer, Seigneur, quatre bougies

Et je les poserai aux quatre coins de la terre pour tout éclairer.

 

La première bougie sera la lumière de mon sourire

Offert à tous, chaque jour, comme un cadeau,

Car toi, Seigneur, tu viens pour la joie de tous !

La deuxième bougie sera la lumière de ma prière

Tournée vers toi, chaque jour, comme un regard,

Car toi, Seigneur, tu parles à chacun dans le secret du cœur !

 

La troisième bougie sera la lumière de mon pardon

Accordé à tous, chaque jour, comme une main tendue,

Car toi, Seigneur, tu laves toutes les offenses des hommes !

La quatrième bougie sera la lumière de ma douceur

Distribuée à tous, chaque jour, comme du bon pain,

Car toi, Seigneur, tu donnes à chacun ton amour.

Pour te montrer Seigneur, combien je t’attends,

Je vais préparer mes quatre bougies,

Je les allumerai une à une au long des quatre semaines de l’Avent.

Quand Noël viendra dans les maisons et les cœurs elles brilleront dans la nuit.

Ce sera ma couronne de lumière préparée pour toi, Seigneur.

 

jeudi 17 décembre 2020

L’importance de la confession avant Noël

 

Depuis quelques années, les chrétiens découvrent ou redécouvrent la beauté de ce Sacrement qui manifeste de façon visible et sensible la Miséricorde de Dieu. Il arrive que des personnes  demandent : « Est-ce que la confession existe toujours ? »  « Comment se confesser ? ». « Je ne sais plus me confesser… ».

Pour comprendre la pertinence de ce Sacrement vital du Pardon, nous devons poser la question : Qu’est-ce que le péché ?

Le péché est avant tout offense à Dieu, rupture de communion avec Lui. Le péché porte atteinte à la communion avec L’Eglise et à nos bonnes relations avec les autres. Le péché ternit ou brise les liens d’amitié, d’amour que nous tissons avec le Seigneur et avec nos frères. Le catéchisme de l’Eglise Catholique dit au numéro 73 :  » Dans l’histoire de l’homme, le péché est présent. Une telle réalité ne s’éclaire pleinement qu’à la lumière de la Révélation Divine, et surtout à la lumière du Christ Sauveur de tous, qui a fait surabonder la Grâce là où le péché a abondé « . Oui, notre humanité est marquée par le péché, nous sommes en tension entre le bien et le mal mais, nous croyons en un Dieu qui nous aime et qui nous propose un chemin de conversion. Jésus est venu pour les malades et les pécheurs.

Se confesser, ce n’est pas informer Dieu, lui qui connaît mieux que nous notre cœur, c’est avant tout savoir reconnaître avec franchise nos péchés. « Oui, je connais mon péché…Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la Sagesse… » Psaume 50.

Le Sacrement du Pardon est une belle rencontre entre le Père et son fils, entre Dieu et l’homme. Un cœur ouvert, plein d’amour et de compassion, et un cœur blessé, encombré mais marqué par le désir de perfection, de sainteté. Un désir profond d’être en vérité face à Dieu, face aux autres et face à nous-même pour mieux aimer, servir et s’épanouir.

«De toute façon, je n’ai rien à me reprocher ». Cette affirmation est un mensonge qu’on se fait à soi-même pour éviter de regarder la réalité en face. Si nous disons : « Nous n’avons pas de péché, nous nous égarons et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, Lui, qui est fidèle et juste nous pardonnera… » 1 St Jean 1, 8-9.

Parfois, nous entendons dire : « la confession est humiliante et aliénante ». Le confesseur est là, au nom du Seigneur pour relever le pécheur, non pour l’écraser. La confession est un acte d’homme libre qui s’ouvre sur une profonde et joyeuse libération. La confession n’entretien pas le remords, mais elle efface le péché et transforme le remords en joie et action de grâce par le pardon. 

« Je me confesse directement à Dieu… » Pour être certain que Dieu nous a réellement pardonnés, nous avons besoin d’un signe venant du Seigneur. Le prêtre est l’instrument visible de la miséricorde. Le Seigneur donne le pouvoir à certains hommes de pardonner les péchés : « Remettez les péchés. Ceux à qui vous les pardonnerez, ils seront pardonnés… »St Jean 20,23.

L’Avent est un temps de grâce et de conversion, un temps d’enracinement de notre foi en Celui qui désire faire du cœur de l’homme sa crèche.

Le sacrement du pardon  nous aidera à l’accueillir avec joie !

dimanche 13 décembre 2020

3ÈME DIMANCHE DE L'AVENT - dimanche 13 DÉCEMBRE 2020

 


1ère lecture : « Je tressaille de joie dans le Seigneur » (Is 61, 1-2a.10-11)

Lecture du livre du prophète Isaïe

L'esprit du Seigneur Dieu est sur moi
parce que le Seigneur m'a consacré par l’onction.
Il m'a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles,
guérir ceux qui ont le cœur brisé,
proclamer aux captifs leur délivrance,
aux prisonniers leur libération,
proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.

Je tressaille de joie dans le Seigneur,
mon âme exulte en mon Dieu.
Car il m'a vêtue des vêtements du salut,
il m'a couverte du manteau de la justice,
comme le jeune marié orné du diadème,
la jeune mariée que parent ses joyaux.
Comme la terre fait éclore son germe,
et le jardin, germer ses semences,
le Seigneur Dieu fera germer la justice et la louange
devant toutes les nations.



 
2ème lecture : « Que votre esprit, votre âme et votre corps soient gardés pour la venue du Seigneur » (1 Th 5, 16-24)

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens


Frères,
soyez toujours dans la joie,
priez sans relâche,
rendez grâce en toute circonstance :
c'est la volonté de Dieu à votre égard
dans le Christ Jésus.
N'éteignez pas l’Esprit,
ne méprisez pas les prophéties,
mais discernez la valeur de toute chose :
ce qui est bien, gardez-le ;
éloignez-vous de toute espèce de mal.
Que le Dieu de la paix lui-même
vous sanctifie tout entiers ;
que votre esprit, votre âme et votre corps,
soient tout entiers gardés sans reproche
pour la venue de notre Seigneur Jésus Christ.
Il est fidèle, Celui qui vous appelle :
tout cela, il le fera.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Il y eut un homme envoyé par Dieu ;
son nom était Jean.
Il est venu comme témoin,
pour rendre témoignage à la Lumière,
afin que tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière,
mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.

Voici le témoignage de Jean,
quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem
des prêtres et des lévites
pour lui demander :
« Qui es-tu ? »
Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement :
« Je ne suis pas le Christ. »
Ils lui demandèrent :
« Alors qu'en est-il ?
Es-tu le prophète Élie ? »
Il répondit :
« Je ne le suis pas.
– Es-tu le Prophète annoncé ? »
Il répondit :
« Non. »
Alors ils lui dirent :
« Qui es-tu ?
Il faut que nous donnions une réponse
à ceux qui nous ont envoyés.
Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit :
« Je suis la voix de celui qui crie dans le désert :
Redressez le chemin du Seigneur,

comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question :
« Pourquoi donc baptises-tu,
si tu n'es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? »
Jean leur répondit :
« Moi, je baptise dans l'eau.
Mais au milieu de vous
se tient celui que vous ne connaissez pas ;
c'est lui qui vient derrière moi,
et je ne suis pas digne
de délier la courroie de sa sandale. »

Cela s'est passé à Béthanie, de l'autre côté du Jourdain,
à l'endroit où Jean baptisait.
 
 

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