lundi 30 novembre 2020

Caté à la Maison

 Chers Parents

 Voilà quelques pistes que le diocèse vous  propose  pour vous soutenir à distance dans la catéchisation de vos enfants :



     "Caté maison" Avent 1  

                                   27 Novembre 2020
 


 Chers Catéchistes et chers Parents,
 
En ce début d’année liturgique, un temps particulier appelé l’Avent nous est offert.

Durant 4 semaines, nous préparerons nos cœurs et nos esprits à fêter la naissance de Jésus.

Attention l’Avent s’écrit avec un e comme le mot avènement. Il indique l’attente de la venue de Jésus.

C’est un temps spécial, durant lequel nous nous orientons vers Jésus et nous nous détournons de ce qui nous en éloigne. 

A Noël, Jésus se rend plus proche de nous et renouvelle notre union avec Lui.

Comment cela va-t-il se faire ? cliquer Ici  

Comme dans une marche, il nous faut avoir des provisions dans notre sac,

Ce sera la Parole de Dieu et la prière qui vont nourrir parents et enfants pour avancer avec persévérance et joie !,
 
Allez en route !

Saint Avent à tous !
 

 

EVANGILE DU 1ER DIMANCHE DE L'AVENT

« Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maitre de la maison ».
(Mc 13, 35)
 
 
 
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Ta Parole est lumière pour ma vie aujourd’hui !



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Temps de Prière avec Marie

Prions avec la vierge Marie

    
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Cliquez sur l'image pour écouter le chant "Veilleurs, bénissez Dieu"

Merci - Dieu nous parle - Mame - Chant Emmanuel "Veilleurs, bénissez Dieu"

samedi 28 novembre 2020

Dispositions pour les célébrations de notre paroisse Saint Joseph de l 'Ousse

 

 

Avec les dispositions du gouvernement couplées avec les orientations de notre Evêque, je dispose de ce qui suit :

Nous gardons les 3 messes dominicales avec 30 personnes pour chaque célébration, pour ceux qui ne peuvent pas y assister, les messes en semaine sont maintenues.

Pour gérer et réguler les flux de personnes dans nos églises, je prie les correspondants de chaque village de prendre des dispositions pour accueillir et gérer les fiches dominicales qui seront limitées au nombre de personnes autorisées.

Chacun devra se sentir responsable pour respecter les mesures barrières et distanciations préconisées depuis la réouverture de nos églises. Redoublons de vigilance, de prudence pour nous protéger et protéger nos proches.

Les personnes vulnérables et âgées désireuses de communier peuvent me faire appel pour leur porter la Communion à domicile (07 69 56 12 77)

D’autres suggestions, venant de chaque fidèle pour un mieux-faire et votre engagement chrétien au quotidien pour construire notre église paroissiale me seront très utiles

Je nous invite à beaucoup de patience en ces temps parfois anxiogènes et à l’esprit d’Eglise-Communion, en offrant à Dieu dans la prière ce que nous ne pouvons pas change

Priez pour la paroisse et priez pour moi pour tenir dans ma mission d’enseigner, de gouverner et de sanctifier ; bref de témoigner de l’évangile au milieu de vous.     

                                                                                                               Abbé joseph

Dimanche 29 novembre 2020 1er dimanche de l'Avent

 Avec le premier dimanche de l’Avent, une nouvelle année liturgique s’ouvre, l’année B, qui privilégie l’évangile de Marc, le plus ancien et le plus court des évangiles mais aussi le plus concret et le plus vivant.


29 novembre 2020: 1er dimanche de l’Avent B

Veiller avec celui que nous attendons

Quelle confiance!

Le Christ nous rend solidaires du projet d’amour et de paix qu’il a inauguré.

Il reviendra pour le réaliser pleinement.

En attendant, il nous invite à veiller.

 Nous avons tout ce qu’il faut pour tenir bon.


Temps de l'Avent.

PREMIÈRE LECTURE 

Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais !

Lecture du livre du prophète Isaïe.

C’est toi, Seigneur, notre père;
« Notre rédempteur, depuis toujours », tel est ton nom.
Pourquoi, Seigneur, nous laisses-tu errer hors de tes chemins ?
Pourquoi laisser nos cœurs s’endurcir et ne plus te craindre ?
Reviens, à cause de tes serviteurs, des tribus de ton héritage.
Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes seraient ébranlées devant ta face.
Voici que tu es descendu : les montagnes furent ébranlées devant ta face.
Jamais on n’a entendu, jamais on n’a ouï dire, nul œil n’a jamais vu un autre dieu que toi
agir ainsi pour celui qui l’attend.
Tu viens rencontrer celui qui pratique avec joie la justice, qui se souvient de toi en suivant tes chemins.
Tu étais irrité, mais nous avons encore péché, et nous nous sommes égarés.
Tous, nous étions comme des gens impurs, et tous nos actes justes n’étaient que linges souillés.
Tous, nous étions desséchés comme des feuilles, et nos fautes, comme le vent, nous emportaient.
Personne n’invoque plus ton nom, nul ne se réveille pour prendre appui sur toi.
Car tu nous as caché ton visage, tu nous as livrés au pouvoir de nos fautes.
Mais maintenant, Seigneur, c’est toi notre père.
Nous sommes l’argile, c’est toi qui nous façonnes : nous sommes tous l’ouvrage de ta main.


PSAUME

 R/ Dieu, fais-nous revenir; que ton visage s’éclaire, et nous serons sauvés !

  Berger d’Israël, écoute, resplendis au-dessus des Kéroubim ! Réveille ta vaillance et viens nous sauver.

Dieu de l’univers, reviens ! Du haut des cieux, regarde et vois : visite cette vigne, protège-la, celle qu’a plantée ta main puissante.

 Que ta main soutienne ton protégé, le fils de l’homme qui te doit sa force. Jamais plus nous n’irons loin de toi : fais-nous vivre et invoquer ton nom !

 

DEUXIÈME LECTURE

Nous attendons de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens.

Frères, à vous, la grâce et la paix,
de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ.
Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet, pour la grâce qu’il vous a donnée dans le Christ Jésus;
en lui vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la parole et de la connaissance de Dieu.
Car le témoignage rendu au Christ s’est établi fermement parmi vous.
Ainsi, aucun don de grâce ne vous manque, à vous qui attendez de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ.
C’est lui qui vous fera tenir fermement jusqu’au bout, et vous serez sans reproche
au jour de notre Seigneur Jésus Christ.
Car Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Prenez garde, restez éveillés :
car vous ne savez pas quand ce sera le moment.
C’est comme un homme parti en voyage :
en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs,
fixé à chacun son travail, et demandé au portier de veiller.
Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison,
le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin;
s’il arrive à l’improviste,
il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous :
Veillez ! »

Homélie 

Veillez, soyez vigilants pour ne rien perdre de votre saveur chrétienne

En ce 1er dimanche de l’avent, commence une nouvelle année liturgique, année B. l’Eglise, comme une mère, nous exhorte pendant ce temps  de l’avent, temps qui prépare à Noël et à l’avènement de Jésus au dernier jour, à rester vigilants. Je nous invite durant ce temps, chers paroissiens à secouer nos consciences endormies et nos cœurs somnolents. Veiller est le maître mot de ce temps de grâce, temps favorable de conversion.

Il nous faut veiller pendant ce temps de pandémie et de dure épreuve, à vivre au rythme du temps, nos fidélités quotidiennes. Le temps de la vigilance est marqué par l’apparente absence de Dieu : Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes fondraient devant toi », nous dit le prophète Isaïe. Comme jadis, aujourd’hui encore, nous assistons à des bouleversements des valeurs, nous entendons les clameurs des pauvres délogés à coups de gaz lacrymogènes, et nous sommes témoins de l’arrogance des puissants. Il y a de quoi nous demander pourquoi Dieu garde t-i silence ? Si Dieu garde silence, c’est bien que l’homme qu’il a créé libre et intelligent, doté de la grâce de son baptême assume ses responsabilités devant l’histoire et devant Lui.

On comprend mieux, Jésus qui demande à ses disciples de veiller en le comparant à des administrateurs à qui une mission est confiée. Pour le chrétien donc, veiller, c’est s’engager d’une manière active au service de Dieu et des hommes. Pour tenir bon, il nous faut nous tourner vers le Seigneur dans la prière, afin d’être fortifié dans le Seigneur pour résister aux embûches des ennemis visibles et invisibles.

Frères et sœurs, engageons-nous durant ce temps de grâce à veiller les uns sur les autres, à travailler les uns pour les autres et les uns avec les autres, en ayant beaucoup de bienveillance les uns envers les autres. C’est ainsi que le venue du Seigneur sera pour nous une grande joie ;

Bon temps de l’avent, que la grâce et la paix du Seigneur soient avec vous

Abbé Joseph







samedi 21 novembre 2020

Le Christ Roi de l'Univers - 34e dimanche - 22 novembre 2020

 


Première lecture (Ez 34, 11-12.15-17)

Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que moi-même, je m’occuperai de mes brebis, et je veillerai sur elles. Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi je veillerai sur mes brebis, et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées un jour de nuages et de sombres nuées. C’est moi qui ferai paître mon troupeau, et c’est moi qui le ferai reposer, – oracle du Seigneur Dieu. La brebis perdue, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la panserai. Celle qui est malade, je lui rendrai des forces. Celle qui est grasse et vigoureuse, je la garderai, je la ferai paître selon le droit. Et toi, mon troupeau – ainsi parle le Seigneur Dieu –, voici que je vais juger entre brebis et brebis, entre les béliers et les boucs. – Parole du Seigneur. 




Psaume (Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)

Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours. 

Deuxième lecture (1 Co 15, 20-26.28)

Frères, le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis. Car, la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. En effet, de même que tous les hommes meurent en Adam, de même c’est dans le Christ que tous recevront la vie, mais chacun à son rang : en premier, le Christ, et ensuite, lors du retour du Christ, ceux qui lui appartiennent. Alors, tout sera achevé, quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père, après avoir anéanti, parmi les êtres célestes, toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance. Car c’est lui qui doit régner jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort. Et, quand tout sera mis sous le pouvoir du Fils, lui-même se mettra alors sous le pouvoir du Père qui lui aura tout soumis, et ainsi, Dieu sera tout en tous. – Parole du Seigneur. 

Évangile (Mt 25, 31-46)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : ‘Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’ Alors les justes lui répondront : ‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu...? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’ Et le Roi leur répondra : ‘Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.’ Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : ‘Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’ Alors ils répondront, eux aussi : ‘Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?’ Il leur répondra : ‘Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’ Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »


Homélie ;

Le Christ, notre Roi nous jugera sur les œuvres de miséricorde

La 1ere lecture nous présente un roi sous l’image d’un berger, un berger bienveillant pour ses brebis. Le prophète Ezékiel insiste sur l’attention que ce berger porte pour chacune de ses brebis, particulièrement pour celles qui sont blessées ou malades. Mais attention ! Ce berger, nous dit Ezékiel, à la fin des temps jugera ses brebis avec justice : « Et toi mon troupeau-ainsi parle Dieu-voici que je vais juger entre brebis et brebis, entre les béliers et les boucs ».

Le jugement prononcé par le Christ, Roi à la fin des temps rapporté dans l’évangile de ce dimanche nous oriente sur les attitudes concrètes à adopter vis-à-vis du prochain pour avoir part au Royaume Il nous faut pratiquer les œuvres de miséricordes corporelles : donner à manger à celui qui a faim ; donner un verre d’eau à celui qui a soif ; accueillir’ convenablement l’étranger ; vêtir celui qui est nu ; visiter et soigner les malades et visiter les prisonniers. Ce qui est intéressant, c’est que le Christ notre Roi s’identifie à ces derniers qui ont besoin de notre soutien. Il est réellement présent en eux et donc rien de ce que nous faisons de bien ou de mal à ceux-là ne lui échappe.

Aux premiers, héritiers du Royaume par leurs bonnes œuvres, le Roi répondra : « Amen, je vous le dis ; chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». Aux seconds, qui se sont éloignés du Royaume par leur méchanceté et leur égoïsme le Roi répondra : « Amen, je vous le dis, chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait ».

Chers frères et sœurs, le chemin du Royaume des Cieux est ainsi tracé, et j’ai envi de dire que nous avons de la chance de savoir d’avance les sujets de l’examen pour entrer dans le Royaume, c’est à nous de jouer !

Demandons, en ce dernier dimanche qui nous ouvre le chemin de l’avent, la grâce d’avoir la « claire vision de ce que nous devons faire et la force de l’accomplir » pour notre salut.

Dieu bénisse et fructifie vos bonnes œuvres pour sa plus Grande Gloire et votre salut. 

Abbé Joseph.






vendredi 20 novembre 2020

Quel est le sens de la fête du Christ Roi ?

 

Cette fête couronne en quelque sorte, toute cette année liturgique. En effet, l'on évoque l'idée de Christ roi pour nommer un grand événement: le retour (en gloire) du Christ. Celui-ci, à son retour, jugera les Hommes, en toute justice.

Cette fête, d'origine récente (elle fut instituée par Pie XI en 1925) est là pour nous rappeler quelque chose de fondamental: les puissances de ce monde ne sont qu'au service de l'Homme, ce qui nous amène à dire qu'il faut relativiser tout pouvoir; car tout pouvoir (durable) vient de Dieu.

Fêter le Christ Roi, c'est ne pas oublier que nous ne sommes que de passage en ce bas monde. De nos actes accomplis sur cette terre dépendra ou non le mérite d'entrer dans le Royaume de Dieu.

Cela dit, cette fête est là aussi pour nous rassurer! En effet, Le retour du Christ en gloire nous prouve tout l'amour que Dieu porte sur nous. Il nous a donné son Fils unique, le conduisant jusqu'à la mort... et de la mort à la résurrection! Cette résurrection nous parle! Il s'agit là d'une véritable victoire de la Vie sur la mort! D'ailleurs, c'est par l'Homme que la mort est arrivé; c'est par l'Homme (Jésus - Homme ET Dieu) que la Mort a été vaincue. Dieu le Père offre l'opportunité pour chacun de se racheter, d'ouvrir les yeux, sur ce que l'on est réellement, et de se rendre compte que la Vie éternelle est à notre portée. "Homme et femme Il les créa", " et Dieu vit que cela était bon". Il vit que cela était - tellement - bon qu'Il les créa à son image, et qu'Il leur insuffla son Souffle de Vie. Dieu nous aime et nous veut heureux... et libre. Libre de vivre comme chacun le souhaite.

Son Fils nous a été envoyé pour nous proposer "un plan de salut", par amour pour nous.

Voilà  ce que le Christ Roi symbolise pour nous: le Père aimant ses enfants, avec son Fils, tel un 
Pasteur rassemblant ses brebis dans son amour.

Par le Christ Roi, le Père nous appelle au rassemblement. Et bien 
rassemblons-nous! Formons des communautés soudées, à l'écoute des uns et des autres, dans une volonté d'unité et de charité, en priant, tous ensemble.



mercredi 18 novembre 2020

Dimanche 22 novembre : fin de l'année liturgique 2020 - fête du Christ Roi .

 


La fête du Christ Roi marque la fin de l’année liturgique

 

Temps liturgiques (ou cycle liturgique)


On appelle Temps liturgique la période allant du premier dimanche de l’Avent à celui du Christ Roi.

Le calendrier suit un cycle de trois ans, ce qui permet de parcourir les trois Évangiles dits synoptiques :

 L’année A est réservée à l’Évangile selon Matthieu (2019/2020)

 L’année B lit l’Évangile selon Marc ( 2020/2021 )

 L’Évangile,  selon Luc est lu pendant l’année C (2021/2022

 L’Évangile selon Jean est lu pendant certaines fêtes, tous les ans.

  Ce cycle nous fait vivre les grands temps de la révélation de Dieu par le Christ. Il s’organise autour de grands pôles que sont : Noël, Pâques, Pentecôte, Ascension, Toussaint.

L’année liturgique propose aux chrétiens de revivre l’ensemble de l’histoire du salut et de la vie du Christ, au cours d’une année.

Elle reprend les événements principaux de la vie du Christ : sa naissance (Noël) sa mort et sa résurrection (Pâques), le don de l’Esprit (Pentecôte).

 Elle invite les chrétiens à accueillir Dieu dans leur vie et à rester tendus vers la venue du Royaume.

 Elle déploie sur une année, ce que nous affirmons à chaque messe : 

« Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta Résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire »

 Elle commence le 1er dimanche de l’Avent quatre semaines avant Noël. Elle s’achève avec le dimanche du Christ roi (un des derniers dimanches du mois de novembre).

 Elle se divise en plusieurs périodes :

·        Temps de l’Avent (4 semaines)

·        Temps de Noël et de l’Épiphanie, de la fête de Noël au baptême du Christ

·        Le temps ordinaire débute au baptême du Christ.

·        Temps du Carême commence le mercredi des Cendres

·        Temps pascal de Pâques à la Pentecôte

·        Suite du temps ordinaire jusqu’à la fin de l’année liturgique, c’est-à-dire le dimanche du Christ roi

 

lundi 16 novembre 2020

SUITE À LA RENCONTRE AVEC LE PREMIER MINISTRE ET LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR DU 16 NOVEMBRE 2020

  


Ce lundi 16 novembre 2020, Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF) et le Père Hugues de Woillemont, Secrétaire général de la CEF ont rencontré, avec les autres représentants des cultes, le Premier Ministre Monsieur Jean Castex et Monsieur Gérald Darmanin, Ministre de l’Intérieur, afin d’étudier les éventuelles évolutions des modalités d’exercice du culte dans le contexte sanitaire présent.

Cette concertation s’inscrivait dans le calendrier rappelé par le Conseil d’État dans sa décision rendue le 7 novembre 2020.

 Le Premier Ministre a fermement redit que les conditions sanitaires ne permettaient pas aujourd’hui une reprise des célébrations publiques. Il a chargé le ministre de l’Intérieur de préparer sans tarder, en lien avec les représentants des cultes, les protocoles nécessaires à une reprise maîtrisée à partir du 1er décembre selon ce que les conditions sanitaires permettraient.

 La CEF a déjà présenté au Ministre de l’Intérieur un protocole sanitaire détaillé en vue notamment de la reprise des messes en public dans les meilleures conditions de sécurité. Seront également présentées les conditions de reprise d’autres activités pastorales en « présentiel » (catéchisme, aumônerie, Conseils…).

 Le Premier Ministre a rappelé la volonté du gouvernement d’obtenir des conditions sanitaires les meilleures pour le temps de Noël.

 Comme les autres représentants des cultes présents, Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort et le Père Hugues de Woillemont ont exprimé la forte attente des fidèles. La CEF mesure la déception et l’impatience de beaucoup de fidèles mais les catholiques sauront tenir dans cette attente et cette privation.

 Le gouvernement assume ses responsabilités à l’égard de la situation sanitaire du pays et nous devons tous accepter d’en être des acteurs. En respectant ces mesures sanitaires, l’Église participe de l’effort national de lutte contre l’épidémie


samedi 14 novembre 2020

dimanche 15 novembre 2020 - 33 ème dimanche du Temps Ordinaire

 

Parabole des talents Mt 25
              
                            

 

1ère LECTURE : lecture du livre des proverbes (Pr31, 10-13. 19-20. 30-31)

Une femme parfaite, qui la trouvera ? Elle est précieuse plus que les perles ! Son mari peut lui faire confiance : il ne manquera pas de ressources. Elle fait son bonheur, et non pas sa ruine, tous les jours de sa vie. Elle sait choisir la laine et le lin, et ses mains travaillent volontiers. Elle tend la main vers la quenouille, ses doigts dirigent le fuseau. Ses doigts s’ouvrent en faveur du pauvre, elle tend la main au malheureux. Le charme est trompeur et la beauté s’évanouit ; seule, la femme qui craint le Seigneur mérite la louange. Célébrez-la pour les fruits de son travail : et qu’aux portes de la ville, ses œuvres disent sa louange ! – Parole du Seigneur.

 

PSAUME :    « Heureux qui craint le Seigneur ! »

 


2ème LECTURE : lecture de la première lettre de saint Paul aux Thessaloniciens (1 Th 5, 1-6)

Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur, vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre. Vous savez très bien que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. Quand les gens diront : « Quelle paix ! quelle tranquillité ! », c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper. Mais vous, frères, comme vous n’êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur. En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Alors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres. – Parole du Seigneur.

 

EVANGILE : (Mt 25, 14-30)

 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : ‘Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’ Son maître lui répliqua : ‘Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !’ » – Acclamons la Parole de Dieu.

Homélie du Père Joseph  -Un don personnel, une responsabilité personnelle -

 La première lecture fait l’éloge de la femme vertueuse qui craint le Seigneur et qui travaille discrètement pour sa maison, sans oublier « de tendre la main aux pauvres et aux malheureux » (Pr 31,20). Cette femme-là est heureuse et crée le bonheur autour d’elle. Paul nous dit dans la deuxième lecture, que « la venue du seigneur » est la préoccupation des Thessaloniciens. En ce moment où nous traversons de dures épreuves, il nous vient à l’esprit, peut-être, de penser à la fin des temps et à la venue du Seigneur et nous voulons savoir quand cela se réalisera. L’important, nous dit, Paul, c’est d’être à notre tâche, chacun selon le don reçu et espérer le moment fixé par Dieu selon ses desseins insondables.

Au sujet des dons à fructifier, Jésus nous adresse ce dimanche, une parabole qu’il convient d’élucider pour mieux comprendre la pédagogie de Dieu pour nous aujourd’hui. En lisant cette parabole, beaucoup de questions nous

Viennent à l’esprit : Pourquoi le maître n’a-t-il pas donné le même nombre de talents à ses trois serviteurs ? N’y’a-t-il pas une injustice au niveau du troisième serviteur qui n’a reçu qu’un seul talent, synonyme de moins de chance et donc, victime d’une frustrante discrimination ?

Ces questions couplées avec la façon dont ce dernier serviteur a été traité nous déroutent quelque peu. Pour comprendre ce qui nous semble être des paradoxes ou des injustices, il faut revenir au contexte du texte qui est « celui de la responsabilité de l’homme devant Dieu, responsabilité personnelle et irremplaçable mise en évidence par d’autres éléments de la parabole ».

Il convient d’abord de rappeler que tous les serviteurs dont il est question dans ce récit ont reçu un capital plutôt impressionnant. Pour le comprendre, sachez pour la petite histoire, qu’un talent équivalait à 24 kg d’or et au salaire de 6000 journées de travail (plus de 25 ans). Honnêtement, on ne peut pas accuser le maître

D’avoir donné trop peu au troisième serviteur, sauf du point de vue du jaloux qui aime trop se comparer aux autres. De là découle un enseignement que le Christ nous donne par cette parabole : « Dieu n’a privé personne de ses dons.

Il nous a tous comblés avec largesse de dons spirituels, intellectuels, humains et matériels à divers niveaux. Si les talents ont été répartis inégalement, à l’heure des comptes, cette inégalité a été prise en compte. Le maître ne reproche pas à celui

Qui n’a reçu que deux talents de ne pas lui en donner cinq. Il réclame à la mesure de ce qu’il a accordé et c’est bien ainsi : « grande ou petite, la responsabilité de l’homme s’évalue en proportion des dons reçus de Dieu » ; Alors, que reproche-t-on au troisième serviteur ? Ce qu’on lui reproche finalement c’est sa faute contre la confiance.

Son véritable tort c’est d’avoir eu à l’égard de son maître une disposition d’esprit caractérisé par la méfiance. Il est le seul des trois serviteurs à juger sévèrement le maître et à refuser de travailler pour lui. Il sera condamné sur la base de

Ses propres déclarations. Voilà, la leçon centrale de cette parabole : « grands ou petits, spectaculaires ou discrets, les dons reçus de Dieu ne fructifient qu’en étant mis au service des autres et nourris par la confiance. Au jour du jugement,

Ce n’est pas la quantité de nos talents qui fera notre salut mais le fruit qu’ils auront produit ». En ce temps de re-confinement traversé de dures épreuves, mettons nos talents au profit des plus vulnérables.

 

Que Dieu vous bénisse -Abbé joseph



Le dimanche 15 novembre 2020 a lieu la 4e Journée mondiale des Pauvres

 

Instituée en 2016 par le Pape François et fixée au 33e dimanche du temps ordinaire, la quatrième édition de la Journée mondiale des pauvres.

 « Tends ta main au pauvre » (Si 7, 32)

C’est l’invitation que nous adresse le pape François, dans son message pour cette 4ème journée mondiale des pauvres.

Retrouvez ici l’intégralité du message du Saint Père.

La journée mondiale pour les pauvres et la journée nationale du Secours Catholique du15 novembre ne pourront pas nous permettre de nous retrouver pour cause de Covid.

Cette journée est l’occasion de prendre en compte la pauvreté au seuil de nos communautés. On sait que la pandémie touche plus durement  les plus démunis, les plus  fragiles et que les pauvretés augmentent.

Mais il y a quelque chose que chacun de nous peut changer: son regard !

François d’Assise peut nous y aider :

 Je sais, mon frère, que tu as bien des raisons de désespérer, mais je voudrais te crier qu’il y a aussi des milliers de raisons d’espérer !

Ne laisse pas gagner ton cœur par les marées noires des mauvaises nouvelles.

Pour changer le monde, change d’abord ton regard.

Moi, Frère François, ton petit serviteur, je te prie Et te supplie : 

regarde le monde avec les yeux du Christ Jésus.

Lui, Notre seigneur et notre Frère, sut voir les moindres gestes, tel celui de l’obole d’une pauvre veuve et s’en émerveiller.

Mon Frère, essaie de « voir » comment le Royaume de l’Amour émerge lentement, à travers mille petits gestes répétés, de courage, de tendresse, de défi, qui disent « non » sans bruit et sans médaille à la logique de l’argent, de la haine et de l’indifférence. Regarde bien, Tu seras surpris de découvrir tous ces hommes et toutes ces femmes qui inventent, jour après jour, de nouvelles manières de vivre, de partager, d’espérer, et qui manifestent que le Royaume de Dieu est à la portée de la main. Regarde et vois tous ces hommes et toutes ces Femmes qui, au lieu de crier que Dieu est aveugle, lui prêtent leurs yeux ; au lieu de crier que Dieu est manchot, lui prêtent leurs mains ; au lieu de crier que Dieu est muet, lui prêtent leurs voix.

Entends l’appel de Celui qui pleure parce que l’Amour n’est pas aimé.

Laisse-toi soulever par la force cachée de notre haut et bon seigneur.

 Car le monde actuel a besoin de retrouver ce “regard du cœur” et de cueillir ces fleurs de l’espérance, pour mieux respirer et pour Mieux vivre

    Ho raires des messes et infos Mardi  23 avril  : 9h00 : Messe, à Lourenties . Mercredi  24 avril   : 9h00: Messe  à Hours. Jeudi  25 avr...