vendredi 2 avril 2021

Le Message de Pâques de Monseigneur Marc Aillet

 



Message pascal 2021

Cette année, nous aurons la joie de célébrer les fêtes pascales, avec certes encore des restrictions, mais dans des conditions bien meilleures que l’an dernier, où nous en avions été privés.

 Nos gouvernants auront sans doute compris combien l’exercice de la liberté religieuse est fondamental pour les citoyens et reconnu que nos fidèles sont assez responsables pour respecter les mesures sanitaires en vigueur dans nos lieux de culte.

Ma pensée va d’abord vers les malades et les familles encore frappées par le deuil, en raison de l’épidémie de Covid-19, comme vers les personnels soignants qui continuent de se mobiliser contre cette maladie, sans délaisser pour autant les autres pathologies.

 Je n’oublie pas non plus les « victimes collatérales » de cette crise, qui pourraient bien être plus nombreuses encore : les commerçants, les restaurateurs, le monde de la culture, les étudiants épuisés moralement par des mois d’enseignement à distance et d’isolement, les situations de précarité en augmentation, le nombre croissant de citoyens gagnés par le stress et la dépression, les situations inquiétantes de mort sociale. Nous les porterons particulièrement dans notre prière, en ce Vendredi saint, en commémorant la Passion et la Mort du Christ sur la Croix, où s’est réalisée cette belle intuition de Paul Claudel : « Dieu n’est pas venu dans le monde pour supprimer la souffrance, pas même pour l’expliquer, mais pour la remplir de sa présence ». Il le fera mystérieusement en tous ceux qui regarderont vers le crucifié avec foi, et par la compassion de ceux qui les rejoindront dans leur souffrance.

Nous n’oublierons pas les victimes des abus sexuels dans l’Église, pour lesquels les évêques de France viennent d’adopter des résolutions qui contribueront à faire de notre Eglise une « Maison sûre ». Les victimes, dont les vies ont été profondément détruites, doivent être assurées que nous prendrons toutes nos responsabilités pour prévenir et combattre de tels abus. En particulier à travers le recours à la justice civile et canonique pour les coupables et par toutes mesures à même d’aider les victimes à se relever humainement et spirituellement. Nous les confierons au Christ mort et ressuscité, sûrs que par sa mort, il a détruit la mort, et par sa résurrection, il a renouvelé la vie ! À travers le jeûne, nous nous unirons aussi au sacrifice que le Seigneur a offert sur la croix, en expiation pour les pécheurs, lui l’Innocent qui a été livré pour les coupables !

La fête de Pâques est un message d’espérance pour tous. En traversant la mort et en ressuscitant le troisième jour, Jésus a ouvert une brèche dans l’univers clos sur lui-même et fermé à la transcendance qui réduit si cruellement le sens de l’existence et l’avenir de nos contemporains. Que Jésus ressuscité, en qui la vie a triomphé de la mort, nous obtienne force et consolation dans les épreuves, et nous remplisse de sa grâce et de sa paix pour aborder sereinement les mois à venir !

Saintes et joyeuses fêtes de Pâques !

    + Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, le 1er avril 2021

Ecouter le message :


Source : Diocèse 64

jeudi 1 avril 2021

Qu’est-ce que la messe chrismale ?


La messe chrismale a lieu durant la Semaine Sainte : dans le rite catholique latin, la messe chrismale n’appartient pas, au sens strict, au Triduum pascal. Si elle a lieu le plus souvent le Jeudi Saint au matin, elle peut être transférée à un autre jour, pourvu qu’elle soit proche de PâquesBeaucoup d’évêques, pour faciliter la participation des fidèles et des prêtres, choisissent un soir de l’un ou l’autre des jours saints, le lundi, le mardi ou le mercredi.

Durant la messe chrismale, l’évêque bénit les autres huiles saintes et consacre le Saint Chrême. Cette huile servira dès les baptêmes de Pâques puis tout au long de l’année pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’ordre.

Au cours de cette messe qui manifeste l’unité de toute l’Église diocésaine autour de son évêque, les prêtres renouvellent leurs promesses sacerdotales : vivre toujours plus unis au Seigneur Jésus, chercher à lui ressembler, renoncer à eux-mêmes, être fidèles aux engagements attachés à la charge ministérielle, célébrer les sacrements, annoncer la Parole de Dieu avec désintéressement et charité.


C'est en la cathédrale Sainte Marie d'Oloron qu'avait lieu, mardi 30 mars, la Messe chrismale de notre diocèse à  laquelle plus d'une centaine de prêtres ont pu participer cette année.




L'homélie de Monseigneur Aillet:
 

Chers frères prêtres et diacres,

Chers frères et sœurs consacrés et fidèles laïcs du Christ

Grâce à Dieu, nous avons la joie d’être rassemblés aujourd’hui dans cette Cathédrale Sainte Marie d’Oloron, pour la Messe Chrismale, dont nous avions été privés l’an dernier, comme nous aurons la joie de pouvoir enfin célébrer le Mystère pascal de Jésus, sommet de notre année liturgique, même si ce sera encore avec quelques restrictions. La Messe chrismale, qui a lieu normalement le Jeudi Saint au matin, mais que nous pouvons anticiper pour des raisons pratiques à l’un des premiers jours de la Semaine sainte, est d’abord la fête du Sacerdoce, et c’est pourquoi les prêtres seront invités, dans quelques instants, à renouveler les engagements de leur ordination.

Mais elle est aussi la fête du peuple de Dieu tout entier, dans son unité et la diversité de ses membres : évêques, prêtres et diacres, consacrés ou fidèles laïcs, malades et catéchumènes. C’est que l’Eglise est d’abord le Peuple de Dieu, c’est-à-dire le Peuple que Dieu s’est acquis par le sang de son fils, le peuple de ceux qui appartiennent à Dieu et qui peut s’approprier les paroles de Jésus, à la synagogue de Nazareth : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne nouvelle aux pauvres… » (Lc 4, 18).  Ce qui constitue son unité, c’est précisément la grâce du baptême que nous partageons tous à égalité, qui donne à chacun de participer fondamentalement au Sacerdoce du Christ et qui fait de nous tous, un « Royaume et des prêtres » (Ap 1, 6), comme dit saint Jean dans l’Apocalypse, une « demeure spirituelle » (1 P 2, 5), dit l’Apôtre Pierre, « la demeure de Dieu parmi les hommes » (Ap 21, 3). Le Saint-Chrême, que je consacrerai dans un instant, atteste de cette égale dignité de tous les baptisés. Et nous rendrons grâce pour les catéchumènes qui recevront, en ces fêtes pascales, les sacrements de l’initiation chrétienne.

Par le baptême, nous sommes tous appelés à la sainteté et c’est cela qui demeure le plus important pour nous tous ! Comme l’écrit le Pape François : « La sainteté est le visage le plus beau de l’Eglise » (Gaudete et exsultate n. 9) ! Comment ne pas rendre grâce pour la floraison des saints qui ont fait l’histoire de l’Eglise, les plus illustres, ceux qui ont les honneurs des autels, comme les plus cachés, « ces soldats inconnus de la sainteté », dont parlait saint Jean Paul II, « les saints de la porte d’à côté », comme les appelle le Pape François. Et ils sont une foule innombrable !

En même temps, nous avons bien conscience que la demeure de Dieu parmi les hommes a été entachée, ces dernières décennies, par les péchés de ses membres, et plus particulièrement par le scandale des abus de pouvoir, de conscience et des agressions sexuelles qui défigurent le visage de l’Eglise et ternissent son message. En ce sens, nous accueillons avec gratitude les résolutions que les évêques de France ont prises lors de leur dernière assemblée plénière et qu’ils ont présentées dans une lettre adressée à tous les fidèles, pour faire de l’Eglise une « Maison sûre ». Ceux qui se sont rendus coupables d’actes gravement répréhensibles devront réparer devant la justice civile et canonique. Les victimes, dont les vies ont été profondément détruites, devront se savoir reconnues, écoutées, accompagnées dans leur reconstruction humaine ; elles devront être assurées que l’Eglise prendra toutes ses responsabilités pour prévenir et combattre de tels abus, et leur offrir leur prière comme leur assistance spirituelle.

Il est paradoxal que le monde, si enclin à la permissivité morale, soit si impitoyable avec les coupables, quand l’Eglise, qui n’abdique rien des exigences morales de l’Evangile, est si miséricordieuse avec les pécheurs. Il ne s’agit pas, encore une fois, d’excuser les coupables, mais nous devons les recommander, eux aussi, au Seigneur, lui l’Innocent que Dieu a identifié au péché et qui a offert sa vie en sacrifice d’expiation pour les péchés du monde entier. Parce que, « tout en étant plusieurs, nous sommes un seul corps dans le Christ, et membres les uns des autres » (Rm 12, 5), nous sommes appelés, dans la foi, à participer, nous aussi, à ce sacrifice de réparation pour les pécheurs.  C’est le sens profond de notre participation au Sacrifice eucharistique : par la communion sacramentelle, nous devenons avec Jésus, une seule victime de propitiation pour le pardon des péchés. Tant que nous n’entrerons pas dans cette dimension théologale de notre responsabilité dans l’Eglise, nous ne viendrons pas à bout de ces scandales, quelles que soient les bonnes décisions que nous prendrons à vues humaines, pour amender les coupables et aider les victimes à se relever.

Avec les évêques de France, chers frères prêtres, je ne veux pas moins aujourd’hui vous redire toute ma confiance. Je sais combien vous souffrez de ces scandales, qui jettent parfois la suspicion et l’opprobre sur vous, quand bien même vous accomplissez généreusement et courageusement votre ministère au service de tous, à commencer par les plus petits et les plus vulnérables. Le Peuple de Dieu a d’autant plus besoin de votre ministère de sanctification. Vous aussi, vous pouvez dire de manière très spécifique : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction pour annoncer l’Evangile aux pauvres » (Lc 4, 18) et pour exercer un ministère de libération et de consolation en faveur de tous : « consoler tous ceux qui sont en deuil … mettre le diadème sur leur tête au lieu de la cendre, l’huile de joie au lieu du deuil, un habit de fête au lieu d’un esprit abattu » (Is 61, 3). Nous pensons en particulier à nos frères et sœurs frappés par la maladie et pour lesquels je bénirai l’huile des malades.

Chers frères et sœurs, nous comprenons d’autant mieux pourquoi, parmi les baptisés, Jésus en a appelé quelques-uns pour perpétrer son Sacrifice et sanctifier le Peuple chrétien, selon l’expression du rituel de l’onction des mains du prêtre au jour de son ordination : « Que le Seigneur Jésus-Christ, lui que le Père a consacré par l’Esprit Saint et rempli de puissance, vous fortifie pour sanctifier le peuple chrétien et pour offrir à Dieu le sacrifice eucharistique ». Je remarque que jusqu’à la réforme liturgique, l’onction des mains se faisait, non pas avec le Saint-Chrême – alors réservé à l’ordination de l’évêque –, mais avec l’huile des catéchumènes, précisément pour les fortifier en vue du combat spirituel. C’est en effet le sens de cette huile, que je bénirai dans un instant, que de remplir de force les catéchumènes, en vue de leur ultime combat contre l’Adversaire, au moment où Dieu le Père les arrachera au pouvoir des ténèbres et les transférera dans le Royaume de son Fils bien-aimé (cf. Col 1, 13). Le nouveau rituel prévoit désormais d’oindre les mains du nouveau prêtre avec le Saint-Chrême, sans doute pour mieux souligner la dignité du Sacerdoce ministériel. Chers frères dans le Sacerdoce, ne prenons jamais prétexte de cette dignité pour oublier, qu’avec tous les baptisés, nous sommes d’abord des chrétiens appelés à devenir des saints, et que le pouvoir sacré qui nous a été conféré pour servir le peuple chrétien de manière désintéressée et désappropriée de nous-mêmes, ne saurait jamais être un prétexte pour satisfaire les convoitises de la chair (cf. Ga 5, 13).

Je voudrais encore, chers frères et sœurs, et vous très spécialement chers frères prêtres et diacres, vous adresser aujourd’hui un appel vibrant à l’unité, sans laquelle notre apostolat serait stérile. J’ai relu et médité avec profit, ces jours derniers, les lettres que saint Ignace d’Antioche, évêque de Syrie à la fin du Ier siècle et au tout début du IIème, adressait aux églises qu’il traversait, alors qu’il était conduit à Rome, enchaîné, pour y subir le martyre. Nous les lisons dans le bréviaire tout au long du Temps ordinaire. Il y souligne, de manière aussi insistante que poignante, la nécessaire communion de tous les fidèles avec l’évêque, le presbyterium et les diacres. J’y ai glané quelques perles que je voudrais vous livrer pour nous inviter à approfondir cette communion en vue de la mission qui nous a été confiée et pour laquelle Jésus a prié d’une manière si intense, alors qu’il allait offrir sa vie en sacrifice, précisément pour « rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 52) : « Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17, 21). Comme vous le constaterez, ces paroles sont toujours actuelles. Et si elles nous dénoncent, nous saurons puiser dans la miséricorde du Seigneur le ressort nécessaire pour « rejeter toute méchanceté, toute ruse, les hypocrisies, les jalousies et toutes les médisances » (1 P 2, 1), qui sont hélas bien souvent notre lot commun de chrétiens et de prêtres. L’Esprit du Seigneur, qui nous a consacrés par l’onction, est un Esprit qui unifie et jamais ne divise !

Aux Philadelphiens, saint Ignace d’Antioche écrit : « Cette Eglise, je la salue dans le sang de Jésus-Christ. Elle est ma joie éternelle et constante, surtout si ses fidèles restent unis à l’évêque, à ses prêtres et aux diacres qui l’accompagnent […] Aussi, vous qui êtes enfants de la lumière de vérité, fuyez les divisions et les doctrines mauvaises : là où est votre berger, suivez-le, puisque vous êtes ses brebis […] Tous ceux qui appartiennent à Dieu et à Jésus-Christ, ceux-là sont à l’évêque ». Aux Tralliens, il écrit : « Il est nécessaire, comme vous le faites, de ne jamais agir sans l’évêque mais d’être soumis aussi au presbyterium comme aux Apôtres de Jésus-Christ, notre espérance […] Celui qui demeure à l’intérieur du sanctuaire est pur, mais celui qui est à l’extérieur du sanctuaire n’est pas pur : c’est-à-dire que celui qui agit en dehors de l’évêque, du presbyterium et des diacres, celui-là n’a pas la conscience pure ». Sans doute ces paroles fortes s’adressent-elles à tous les fidèles, mais d’une manière particulière aux prêtres et aux diacres qui ne sauraient exercer leur ministère en dehors de la communion avec l’évêque, et tous les évêques en communion avec le Pape. Il est manifeste en effet que pour Ignace, il va de soi que l’évêque, les prêtres et les diacres font cause commune, sans quoi, c’est tout l’édifice de l’Eglise qui s’effondrerait ! Entendez encore ce que saint Ignace écrit aux Magnésiens : « Je vous en conjure : ayez à cœur de faire toutes choses dans une divine concorde, sous la présidence de l’évêque qui tient la place de Dieu, des presbytres qui tiennent la place du sénat des Apôtres, et des diacres qui me sont si chers, eux qui ont reçu la charge du service de Jésus-Christ ». Chers frères dans le Sacerdoce, nous avons reçu le ministère de l’unité, sans laquelle notre apostolat, quoiqu’il en puisse paraître, ne saurait être fécond : non seulement le monde ne pourrait pas croire en Celui que Dieu le Père a envoyé, mais nous ne pourrions pas non plus susciter les vocations sacerdotales qui manquent si cruellement dans nos familles et dans nos communautés. Vous aurez compris qu’il ne s’agit pas ici de considérations simplement humaines d’affinité de sensibilité ou d’idées, mais d’un appel à un sursaut de foi !

J’ai bien conscience que ma responsabilité d’évêque est d’autant plus grande et que les paroles de saint Ignace m’atteignent, moi le premier. A Polycarpe, évêque de Smyrne, il écrit des mots qui me vont droit au cœur : « Justifie ta fonction d’évêque par une parfaite sollicitude de chair et d’esprit ; préoccupe-toi de l’unité, car il n’y a rien de meilleur. Supporte tous les frères, comme le Seigneur te supporte. Soutiens-les tous avec amour… Adonne-toi sans relâche à la prière … Porte les infirmités de tous… Si tu n’aimes que les bons disciples, tu ne mérites pas de reconnaissance… Tiens ferme, comme l’enclume sous le marteau… C’est pour Dieu surtout que nous devons tout endurer, afin que lui-même nous endure ». Je reconnais bien volontiers devant vous que je suis loin du compte et, en demandant pardon pour mes manquements, je m’engage, avec la grâce de Dieu, à en faire davantage le programme de mon ministère auprès de vous.

Chers frères et sœurs, priez pour vos prêtres et vos diacres, priez pour votre évêque. Confiez-nous à la bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Eglise et Notre-Dame du Sacerdoce. Relevons tous ensemble le défi de la Communion, aimons-nous les uns les autres, d’un cœur sans partage. Il y va de la crédibilité de notre mission. Amen.



Source : diocese64

Les horaires des célébrations pour la Semaine Sainte

 Semaine sainte Cette année nous célébrons la grande fête de Pâques le dimanche 4 avril 2021. Cet évènement est le cœur même de la foi chrétienne. Retrouvez ici les horaires pour les célébrations des Rameaux, de la Semaine Sainte et du week-end de Pâques !

 

La fête de Pâques est le cœur même de la foi chrétienne. C'est pourquoi les chrétiens s'y préparent depuis le début du Carême, et en particulier tout au long de la Semaine Sainte. La Semaine Sainte commence le dimanche des Rameaux (célébration de l'entrée solennelle du Christ à Jérusalem), inclut le jeudi Saint (célébration de l'institution de l'Eucharistie et du Sacerdoce par le Christ) et le vendredi Saint (célébration de la Passion du Christ et de sa mort sur la croix). Elle s'achève avec la veillée pascale, pendant la nuit du samedi Saint au dimanche de Pâques (résurrection du Christ).

Parmi les célébrations jalonnant cette montée vers Pâques - messe du dimanche des Rameaux, messe chrismale, messe de la Cène du Seigneur, office de la Passion, Vigile pascale et messe de Pâques - l'une d'entre elles tient une place particulière : la Vigile pascale du samedi soir. La Vigile pascale rassemble, par ses rites, tous les éléments du message de Pâques.

Les baptêmes d'adultes et de jeunes, qui seront célébrés cette nuit-là, rappellent à chacun les promesses de son baptême.

 

 

Dimanche des Rameaux

Samedi 27 Mars -17h00 à Sendets :- Messe et bénédiction rameaux

Dimanche 28 Mars- 9h30  à Lourenties  - 11h00 à Soumoulou  Messes/bénédiction rameaux

 


Horaires des messes du Triduum Pascal à l’église de Soumoulou

Jeudi Saint : 1 Avril à 17 h Messe en mémoire de la Cène du Seigneur

Vendredi Saint : 2 Avril à 15 h - Chemin de Croix

                                   A 16 h-  Vénération de la Croix

 Samedi Saint : 3 Avril à 17 h - « Veillée Pascale » 

Dimanche de Pâques : 4 avril 9h30 à Espoey - 11h à Soumoulou

Lundi de Pâques : 5 avril 9h à Soumoulou

 


Solennité de l’annonciation du Seigneur

 



jeudi 25 mars: Solennité de l’annonciation du Seigneur -messe à Soumoulou à 17h00

« Je te salue Comblée de grâce, le Seigneur est avec toi. » (Luc 1, 28)

Ces paroles de l’ange, des milliers de générations les ont attendues sans le savoir.

Ces paroles de l’ange c’est de la joie à l’état pur qui se déverse sur notre terre assoiffée qui aspire à sa délivrance, sur les hommes de bonne volonté qui savent bien que les choses vont de travers et qui attendent que Dieu se manifeste.

En Marie c’est la grâce qui s’incarne sur cette terre. Il a fallu que Marie se mette, totalement, pleinement, au service du projet de Dieu pour qu’aujourd’hui en Église, nous puissions nommer notre joie et accueillir à notre tour la grâce.
 

En Marie le Fils de Dieu, le Verbe de vie, prend chair et ainsi s’accomplit la prophétie d’Isaïe (7, 14) : « Voici, la vierge est enceinte, elle enfantera un fils qu’elle appellera Emmanuel, car Dieu est avec-nous. » 

Oui, Dieu vient habiter parmi les hommes et il partage leur condition mortelle. Quand parfois nous méprisons ou rejetons notre corps, quand la vieillesse ou la maladie nous font peur, il nous faut nous souvenir que Dieu lui-même est venu revêtir un corps mortel pour le transfigurer.

Dieu est entré dans l’histoire des hommes de la manière la plus concrète qui soit, un prenant un corps de chair, en parcourant nos routes, en buvant et mangeant, se réjouissant et pleurant, souffrant aussi, oui Dieu n’a pas fait semblant, il a assumé notre fragilité humaine. Et Dieu voulant se faire chair demande à une créature son consentement.

Dieu ne vous prendra pas par la force. Dieu ne s’imposera pas à nous. Il attend sur le seuil que nous acceptions de lui ouvrir notre porte, notre intelligence, notre cœur. Dieu n’attend qu’une chose de nous, la foi confiante. Car Dieu ne peut vouloir le mal, ni pour les hommes, ni pour la terre.

La parole de Marie à l’ange « que tout m’advienne selon ta parole » inaugure pour les hommes le temps de la foi, de la foi forte et confiante, qui n’a peur ni des épreuves ni du doute car elle sait qu’elle a déjà vaincu tous les obstacles. Il nous appartient d’être solidaire des Églises sœurs dans le monde entier, des frères et sœurs fragiles, de ceux qui n’ont pas le minimum vital. C’est la mission des O.P.M. pour édifier une seule Église, une seule famille. 

Habitant cette foi confiante nous sommes rendus capables de nous tourner vers Dieu et de travailler à la venue du Royaume, après Marie et avec elle, car la grâce que Dieu nous fait est pour aujourd’hui. Comme hier, comme pour Marie et Elisabeth, Dieu a besoin de nous, de notre ouiPas demain, pas après-demain, pas l’année prochaine, maintenant. C’est au cœur de l’ordinaire de sa vie que l’ange a surpris Marie. C’est au cœur de notre vie que Dieu veut nous rejoindre.

Ce temps du carême est temps propice pour creuser en nous la disponibilité à la grâce et nous mettre en chemin, après avoir entendu les paroles de l’ange, pour visiter nos frères. Pourtant aucun ange ne vient taper à ma porte me direz-vous ? En êtes-vous si sûr ?

Chaque jour l’Église fait mémoire du mystère de l’Annonciation et de l’Incarnation. Chaque jour, par la parole et par les sacrements, l’Église rend présent et efficient le salut inauguré par le oui de Marie et par l’incarnation de Jésus. Aujourd’hui c’est à nous, frères et sœurs réunis, d’accueillir le Verbe de Dieu. Au-delà de Marie et avec elle notre regard doit être tout entier tourné vers Dieu pour entendre la salutation de l’ange et nous mettre en chemin. 

                           Source : Mgr Georges Colomb Directeur des Œuvres Pontificales Missionnaires

    Ho raires des messes et infos Mardi  16 avril  : 9h00 : Messe, à Sendets . Mercredi  17 avril   : 9h00: Messe  à Limendous. Jeudi  18 av...