mardi 31 mars 2020

La méditation du jour de Mgr Aillet - Mardi 31 mars 2020

Abus sexuels dans l'Eglise : Mgr Aillet appelle à la prière et au ...« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage »
La prière d’ouverture ou collecte de cette messe du 5ème mardi de Carême nous rejoint alors que nous sommes entrés dans le temps de la Passion et que nous approchons de la fête de Pâques : « Seigneur, donne-nous la grâce de persévérer dans ta volonté, afin qu’au long des jours, le peuple dévoué à ton service augmente en nombre et grandisse en sainteté ». On y fait manifestement allusion aux catéchumènes adultes qui sont dans la dernière étape de leur préparation aux sacrements de l’Initiation chrétienne et qui, par le Baptême, vont augmenter le nombre des élus ; mais aussi au peuple des baptisés que nous sommes, appelés, en ce temps de perfection chrétienne qu’est le Carême, à grandir dans la sainteté. Il y ici a un mot qui résonne particulièrement pour nous, en ce temps de confinement, avec les incertitudes et les inquiétudes qu’il génère, c’est le mot « persévérer ». Nous pourrions bien être tentés par le découragement, à l’instar du peuple Hébreu, dans le livre des Nombres, qui « perdit courage » et « récrimina contre Dieu et contre Moïse : ‘Pourquoi nous avoir fait monter d’Egypte ? Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n’y a ni pain ni eau ? Nous sommes dégoûtés par cette nourriture misérable » (Nb 21, 4-5). L’antienne d’entrée oriente la liturgie de ce jour dans le même sens : « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur » (Ps 26, 14).
C’est alors que devant ce peuple incrédule, à la nuque raide, Dieu laisse éclater sa colère : « Alors le Seigneur envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël » (Nb 21, 6). Là aussi, l’Ecriture sainte nous enseigne qu’il y a un lien entre nos infidélités envers Dieu et les peines que nous souffrons, où Dieu se met en colère, contre le péché et non contre le pécheur, comme nous l’avons vu pour la femme adultère : s’il condamne le péché, il ne condamne pas l’homme ; et s’il n’est pas la cause directe du mal qui nous advient, il le permet pour nous appeler à la conversion et faire miséricorde. Pour cela, il suscite même un médiateur pour intercéder en notre faveur : Moïse est ici la figure de celui qui est « le seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, le Christ Jésus » (1 Tm 2, 5).
Dans l’épreuve qui nous afflige aujourd’hui et qui pourrait même nous conduire au découragement, il y a une espérance : pour les Hébreux, c’est le serpent de bronze dressé sur un mât : « Tous ceux qui auront été mordus, qu’ils le regardent, alors ils vivront ! » (Nb 21, 8). Pour nous, c’est le Christ en Croix, dont le serpent brûlant était la figure prophétique. En effet, dans l’Evangile, face aux juifs incrédules qui ne veulent pas le reconnaître comme l’Envoyé du Père et à qui il prédit : « Vous mourrez dans vos péchés » (Jn 8, 24), Jésus annonce sa Passion en ces termes : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS » (Jn 8, 28). Révélation sublime de sa divinité : il n’hésite pas à s’attribuer le Nom divin, celui que Yahvé a révélé à Moïse, dans le buisson ardent : « Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : ‘Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est JE-SUIS’ » (Ex 3, 14). Si ses détracteurs seront confondus à l’heure de cette révélation, d’autres ouvriront les yeux sur l’identité divine de Jésus et confesseront leur foi, comme ce centurion romain qui était là en face de Jésus, élevé sur la croix, et dont saint Marc nous dit : « Voyant comment il avait expiré, il déclara : ‘Vraiment cet homme était Fils de Dieu » (Mc 15, 39).
Jean, qui sera le témoin privilégié de la mort de Jésus sur la croix, et en particulier de la blessure de son côté transpercé, se rappellera la prophétie de Zacharie (cf. Za 12, 10), que nous lisons aujourd’hui dans la lecture brève des Laudes : « Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé » (Jn 19, 37). C’est en lui que nous trouvons notre force et que nous reprenons courage. Il n’y a pas de victoire sans combat ; et si nous combattons avec lui, alors nous aurons la Vie. Jésus ne dit-il pas lui-même : « Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable » (Jn 8, 29). Rappelez-vous la première oraison du temps du Carême : nous demandions la grâce de « savoir commencer saintement, par une journée de jeûne, notre entraînement au combat spirituel » (Collecte du Mercredi des Cendres). Peut-être que nous n’avions jamais mesuré de manière aussi existentielle la teneur de cet entraînement qu’est le temps du Carême, qu’en cette année, en ces circonstances si particulières. Fixons donc les yeux sur Jésus, que nous avons transpercé par nos péchés, persévérons dans la Volonté de Dieu, et nous aurons la guérison, la vie, la résurrection.

la bénédiction des rameaux !!!



   A l'occasion de la fête des Rameaux, tous les chrétiens de la paroisse sont conviés à déposer leurs rameaux ce samedi 4 avril à l'entrée de l'église de Soumoulou. 

Ils seront remis lors de la première messe de sortie de confinement. 

Ce geste aura une valeur de symbole fort, à l'instar du rameau d'olivier apporté par la colombe pour signifier la fin du déluge. 
Abbé Servais.



Dimanche prochain nous entrerons dans la semaine sainte avec le Dimanche des Rameaux. Cette année, l’épidémie de COVID-19 nous oblige à vivre autrement ces jours saints et nous serons contraints le plus souvent de les vivre sous une forme réduite à une liturgie à la maison. 

En l'absence de rassemblement nous pouvons choisir malgré tout de célébrer à la maison tout l’itinéraire tracé par les différents jours de la Semaine sainte. 
Il nous fera suivre le Christ depuis son entrée messianique à Jérusalem jusqu’au jour de sa Résurrection.


Il nous mettra en communion spirituelle avec tous ceux et toutes celles qui la vivront aussi, sans pouvoir se rassembler.

   


lundi 30 mars 2020

Quête en ligne en raison du confinement

En cette période inédite et  difficile où nous sommes très nombreux à être confinés.
La fermeture des églises où toute célébration publique est interdite, les prêtres célèbrent fidèlement chaque jour la messe en privé pour vous.
Dans ce contexte, et en absence de messes publiques, les quêtes dominicales ne peuvent plus se faire et pourtant nos prêtres en ont besoin pour vivre. Comme nous le rappelle souvent nos prêtres, l’Église ne vit que de dons. 
 Ne les oublions pas ! Certains se demandent comment continuer à participer à la quête.

Pour cela il vous suffit de cliquer sur  le lien : quete.catholique.fr  - chaque donateur doit renseigner le diocèse (Bayonne Lescar et Oloron en ce qui nous concerne) et le nom de la paroisse pour qui vous désirez faire votre don.

Cette plateforme sécurisée est nationale. Elle est temporaire (pendant la période de confinement).

 Tous les dons seront intégralement reversés au diocèse que vous aurez choisi qui les reversera intégralement à la paroisse indiquée !

Ce dispositif s’ajoute à l’Application " LA QUÊTE" pour smartphone, autre moyen dématérialisé de donner à LA QUÊTE - elle se télécharge sur Apple Store  ou Play Store sur votre téléphone !

Un très grand merci pour votre générosité, et prenez soins de vous et de vos familles !

La quête en ligne cessera dès la fin de la période de confinement.
COVID-19 – Plateforme nationale d'offrande de quête en ligne

La Prière du Père Pierre Alain Lejeune « L’Après confinement suite au Coronavirus » :

Voici une Prière d’anticipation sur « L’Après confinement suite au Coronavirus » écrite le Dimanche 22 mars 2020, Dimanche de Lætare, par Monsieur l’abbé Pierre Alain Lejeune, Curé des paroisses des Jalles et responsable de la Pastorale des Jeunes du Diocèse de Bordeaux


Et tout s’est arrêté…
Ce monde lancé comme un bolide dans sa course folle, ce monde dont nous savions tous qu’il courait à sa perte mais dont personne ne trouvait le bouton « arrêt d’urgence », cette gigantesque machine a soudainement été stoppée net. A cause d’une toute petite bête, un tout petit parasite invisible à l’œil nu, un petit virus de rien du tout… Quelle ironie ! Et nous voilà contraints à ne plus bouger et à ne plus rien faire. Mais que va t-il se passer après ? Lorsque le monde va reprendre sa marche ; après, lorsque la vilaine petite bête aura été vaincue ? A quoi ressemblera notre vie après ?

Après ?
Nous souvenant de ce que nous aurons vécu dans ce long confinement, nous déciderons d’un jour dans la semaine où nous cesserons de travailler car nous aurons redécouvert comme il est bon de s’arrêter ; un long jour pour goûter le temps qui passe et les autres qui nous entourent. Et nous appellerons cela le dimanche.

Après ?
Ceux qui habiteront sous le même toit, passeront au moins 3 soirées par semaine ensemble, à jouer, à parler, à prendre soin les uns des autres et aussi à téléphoner à papy qui vit seul de l’autre côté de la ville ou aux cousins qui sont loin. Et nous appellerons cela la famille.

Après ?
Nous écrirons dans la Constitution qu’on ne peut pas tout acheter, qu’il faut faire la différence entre besoin et caprice, entre désir et convoitise ; qu’un arbre a besoin de temps pour pousser et que le temps qui prend son temps est une bonne chose. Que l’homme n’a jamais été et ne sera jamais tout-puissant et que cette limite, cette fragilité inscrite au fond de son être est une bénédiction puisqu’elle est la condition de possibilité de tout amour. Et nous appellerons cela la sagesse.

Après ?
Nous applaudirons chaque jour, pas seulement le personnel médical à 20h mais aussi les éboueurs à 6h, les postiers à 7h, les boulangers à 8h, les chauffeurs de bus à 9h, les élus à 10h et ainsi de suite. Oui, j’ai bien écrit les élus, car dans cette longue traversée du désert, nous aurons redécouvert le sens du service de l’Etat, du dévouement et du Bien Commun. Nous applaudirons toutes celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, sont au service de leur prochain. Et nous appellerons cela la gratitude.

Après ?
Nous déciderons de ne plus nous énerver dans la file d’attente devant les magasins et de profiter de ce temps pour parler aux personnes qui comme nous, attendent leur tour. Parce que nous aurons redécouvert que le temps ne nous appartient pas ; que Celui qui nous l’a donné ne nous a rien fait payer et que décidément, non, le temps ce n’est pas de l’argent ! Le temps c’est un don à recevoir et chaque minute un cadeau à goûter. Et nous appellerons cela la patience.

Après ?
Nous pourrons décider de transformer tous les groupes WhatsApp créés entre voisins pendant cette longue épreuve, en groupes réels, de dîners partagés, de nouvelles échangées, d’entraide pour aller faire les courses où amener les enfants à l’école. Et nous appellerons cela la fraternité.

Après ?
Nous rirons en pensant à avant, lorsque nous étions tombés dans l’esclavage d’une machine financière que nous avions nous-mêmes créée, cette poigne despotique broyant des vies humaines et saccageant la planète. Après, nous remettrons l’homme au centre de tout parce qu’aucune vie ne mérite d’être sacrifiée au nom d’un système, quel qu’il soit. Et nous appellerons cela la justice.

Après ?
Nous nous souviendrons que ce virus s’est transmis entre nous sans faire de distinction de couleur de peau, de culture, de niveau de revenu ou de religion. Simplement parce que nous appartenons tous à l’espèce humaine. Simplement parce que nous sommes humains. Et de cela nous aurons appris que si nous pouvons nous transmettre le pire, nous pouvons aussi nous transmettre le meilleur. Simplement parce que nous sommes humains. Et nous appellerons cela l’humanité.

Après ?
Dans nos maisons, dans nos familles, il y aura de nombreuses chaises vides et nous pleurerons celles et ceux qui ne verront jamais cet après. Mais ce que nous aurons vécu aura été si douloureux et si intense à la fois que nous aurons découvert ce lien entre nous, cette communion plus forte que la distance géographique. Et nous saurons que ce lien qui se joue de l’espace, se joue aussi du temps ; que ce lien passe la mort. Et ce lien entre nous qui unit ce côté-ci et l’autre de la rue, ce côté-ci et l’autre de la mort, ce côté-ci et l’autre de la vie, nous l’appellerons Dieu.

Après ?
Après ce sera différent d’avant mais pour vivre cet après, il nous faut traverser le présent. Il nous faut consentir à cette autre mort qui se joue en nous, cette mort bien plus éprouvante que la mort physique. Car il n’y a pas de résurrection sans passion, pas de vie sans passer par la mort, pas de vraie paix sans avoir vaincu sa propre haine, ni de joie sans avoir traversé la tristesse. Et pour dire cela, pour dire cette lente transformation de nous qui s’accomplit au cœur de l’épreuve, cette longue gestation de nous-mêmes, pour dire cela, il n’existe pas de mot.

Ainsi soit -il 

Père Pierre-Alain Lejeune diocèse de Bordeaux


Proposition de Prière

Père », l'adoration du vrai Dieu : Le Père de Jésus Christ - Saint ...



Dieu notre Père, porte-nous secours dans l’épreuve !
Au cœur de cette épidémie, nous nous tournons vers Toi, Seigneur.
Par sa mort sur la croix et par sa résurrection,
Ton fils nous a tracés le chemin vers la vie éternelle.
Il nous apprend à ne pas nous décourager devant cette menace pour notre santé.

Seigneur, regarde toutes les personnes atteintes par ce virus.
Regarde aussi tous les malades qui souffrent de diverses maladies.
Nous te confions toutes les personnes âgées, fragiles, vulnérables,
 et tous ceux qui risquent de se sentir encore plus isolés en cette période,
en particulier les SDF, les détenus, les migrants.
Nous te supplions pour les femmes livrées à la violence de leurs conjoints,
pour les enfants abandonnés à des parents maltraitants.

Nous te prions pour tous les soignants,
 ils sont en première ligne pour prendre soin de ceux qui ont besoin d’aide.
Fortifie-les et donne-leur de s’entraider dans cette crise.
Souviens-toi aussi des pharmaciens, des auxiliaires de vie, des ambulanciers, des pompiers, des personnes répondant aux appels du SAMU.

Nous te prions aussi pour la planète toute entière,
pour tous ceux dont le travail est menacé, et pour tous ceux dont le travail est indispensable au bien-être de leurs concitoyens.
Nous te confions les enfants et les jeunes qui ont besoin d’être protégés.
Donne discernement et courage à nos responsables politiques chargés du bien commun.

Seigneur, aide ton Eglise à garder la foi
et à vivre cette épreuve sous la conduite de l’Esprit Saint.
Que cette épidémie prenne fin au plus tôt.
Permets que nous retrouvions bientôt la joie de nous rencontrer
 pour fêter Pâques tous ensemble.
Veille sur notre pape François, les évêques, les prêtres, les diacres, en particulier ceux de France ainsi que sur les communautés religieuses auxquelles nous sommes liés et sur les fidèles de notre paroisse.

Marie consolatrice, nous cherchons refuge auprès de toi.
Tu connais notre détresse et tu vois nos besoins.
Réconforte tous ceux qui peinent,
donne nous de persévérer dans la prière,
allume en nous l’espérance du salut .


Notre Père……..



Je vous salue Marie….

dimanche 29 mars 2020

La Communion Spirituelle



Voici la prière du pape François pour une communion spirituelle. Soyons encore plus en communion les uns et les autres au Seigneur qui nous rassemble !


samedi 28 mars 2020

5 e dimanche de carême - 29 mars 2020


En l’absence de messe dominicale publique, vous nous invitons à lire 
la Célébration du dimanche 29 mars 2020


 ECOUTER  LE CHANT D’ENTRÉE 
 
Criez de joie, vous les pauvres de cœur,
Vous les enfants bien-aimés du Seigneur
Ouvrez les yeux, car le Royaume est là,
Voici pour vous le Sauveur.
1. Je bénirai le Seigneur en tout temps,
Mon âme exulte et jubile en mon Dieu.
Que les petits écoutent et crient de joie,
Heureux, car ils verront Dieu.
2. Venez chanter, magnifier le Seigneur,
Quand je l´appelle, toujours il répond.
De mes frayeurs, il vient me délivrer.
Son nom de gloire est puissant
3. Tournez les yeux, regardez notre Dieu.
Qui le contemple, par lui resplendit.
Un pauvre crie le Seigneur lui répond.
Voyez, le Seigneur est bon.
4. Heureux celui qui prend refuge en Dieu,
Qui le choisit ne manquera de rien.
Écoute-le, et recherche la paix,
En lui, fais ce qui est bien.


Première Lecture     « Lecture du livre du prophète Ezéchiel

Ainsi parle le Seigneur Dieu : Je vais ouvrir vos tombeaux et je vous en ferai remonter, ô mon peuple, et je vous ramènerai sur la terre d’Israël.  Vous saurez que Je suis le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai remonter, ô mon peuple ! Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez ; je vous donnerai le repos sur votre terre. Alors vous saurez que Je suis le Seigneur : j’ai parlé et je le ferai oracle du Seigneur.     – Parole du Seigneur.
Psaume    R/ Près du Seigneur est l’amour, près de lui abonde le rachat.
Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, Seigneur, écoute mon appel ! Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière !
Si tu retiens les fautes, Seigneur, Seigneur, qui subsistera ? Mais près de toi se trouve le pardon pour que l’homme te craigne.
J’espère le Seigneur de toute mon âme ; je l’espère, et j’attends sa parole. Mon âme attend le Seigneur plus qu’un veilleur ne guette l’aurore.
Oui, près du Seigneur, est l’amour ; près de lui, abonde le rachat. C’est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes.
Deuxième Lecture    Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains
Frères, ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent pas plaire à Dieu. Or, vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas.  Mais si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, reste marqué par la mort à cause du péché, mais l’Esprit vous fait vivre, puisque vous êtes devenus des justes. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. – Parole du Seigneur.

Acclamation de l’Évangile
Gloire au Christ, 
Sagesse éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur.
ÉVANGILE     Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi.  Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, l y avait quelqu’un de malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur. Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade. Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. » Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. » Les disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? » Jésus répondit : « N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ; mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui. » Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. » Les disciples lui dirent alors : « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. » Jésus avait parlé de la mort ; eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil. Alors il leur dit ouvertement : « Lazare est mort, et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! » Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! » À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.  Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –, beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.  Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit :« Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle. »     Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus.  Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.  Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.  Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. »    Alors Jésus se mit à pleurer. Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? » Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre.     Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. » Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »     Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. » Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.      – Acclamons la Parole de Dieu.

Homélie du Père Servais MOUMOCKO LOUPETH
Bien aimés dans le Seigneur,
La liturgie de ce 5ème dimanche de carême nous prépare au mystère pascal de Jésus, désormais imminent parce que son salut et son amour pour nous ne pourrons jamais connaître le confinement. Malgré tout ce que nous vivons depuis quelques temps, nous sommes invités à entrer dans ce mystère de Pâques avec la ferme espérance de la victoire sur la mort.
L’Évangile de ce dimanche, nous montre que Jésus peut communiquer une vie nouvelle et vaincre la mort. Il ne se met en chemin vers Béthanie que deux jours plus tard pour aller tirer du sommeil de la mort son ami Lazare. A son arrivée, Marthe se précipite à sa rencontre et sous l’empire de la douleur lui reproche : « Si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ». Ces paroles sont déjà une expression de la foi dans la capacité de Jésus à guérir les malades. Mais Marthe ne se contente pas de cela et ajoute : « Mais je sais que, maintenant encore, Dieu t’accordera tout ce que tu lui demanderas ». Cette mort de Lazare cause à Jésus une très grande douleur puisqu’il fut bouleversé d’une émotion profonde.
Bien aimés dans le Seigneur, il est difficile de conserver une foi si vive dans des circonstances douloureuses, comme celles dans lesquelles nous sommes aujourd’hui, le COVID-19 avec toutes ses pertes humaines à chaque minute. Nous nous décourageons facilement, nous nous laissons abattre par la peur, la tristesse et l’angoisse. En fait, comme Marthe, nous devrions toujours nous tourner vers la lumière, vers la vie, vers la victoire divine.
Marthe, qui conserve cette confiance, dit à Jésus : « Mais je sais que, maintenant encore, Dieu t’accordera tout ce que tu lui demanderas ». Marthe a une grande confiance dans l’union de Jésus et de son Père et sait donc que Jésus sera exaucé par le Père. A cette réponse, Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera ». Telle doit être aussi aujourd’hui, notre confiance en Jésus.
Bien aimés dans le Seigneur, notre humanité vit aujourd’hui dans un contexte très particulier dans lequel la souffrance et les épreuves ne manquent pas, mais notre espérance est plus forte que toutes les souffrances et les épreuves. Saint Paul nous dit : « Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? ». Après quoi il dresse la liste de terribles obstacles : « La tribulation ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? la nudité ? les périls ? le glaive ? » Et il conclut : « En tout cela nous sommes les grands vainqueurs par celui qui nous aimés » (Rm 8,35-37).
L’Évangile de ce 5ème dimanche nous enseigne qu’avec le Christ nous sommes plus que vainqueurs, même devant le COVID-19, tout en respectant notre nouveau mode de vie. Alors, nous pouvons cheminer avec confiance, avec espoir et avec la certitude d’être associés à la victoire du Christ.
L’amour de Lazare pour le Christ l’a rendu vivant pour toute éternité. Pour nous aussi, c’est notre amour pour Dieu et pour nos frères malades et soignants qui nous rendra vivants pour l’éternité. Où nous en sommes dans notre amour de Dieu et du prochain ?


Intentions de messes

En cette période ce confinement les messes sont dites aux intentions demandées.
Vous pouvez déposer au presbytère de Soumoulou vos intentions, ou envoyer par mail à la Paroisse à paroissesaintjoseph@orange.fr        (vous envoyez le règlement par la poste) elles seront assurées.


Samedi 28 mars :           Josephine Maucourant, Flle Raoul et Louisette Pisson-Lahonda
Petit Armand, Robert Laporte-Riou,  Flle Laclau-Petit.
Dimanche 29 mars :      Anniversaire Poublan René
                                               Flle Junqua-Jaureguiberry(vivants et défunts)
                                               Flle Birou-Carassou et lutte contre le corinavirus .

Samedi 4 avril                 Flle Lacaze   
Dimanche 5 avril                     Jean Soulagnet, Carrère Alexandre, Gaston et Julien Pesse,
Gérard Laborde     

30éme Marie Sandoval, Flle Mauhourat Débat, Flle Lost Jean (vivants et défunts), Eugène Lamazou-Betbeder, Flle Junqua-Jaureguiberry (vivants et défunts).



Téléchargement de la feuille de messe dominicale ici


Vente - Maisons - nouvion - 80860 - Référence : 4296CP - NOUVEAUTE ...

vendredi 27 mars 2020

La bénédiction "Urbi et Orbi" du vendredi 27 mars à 18 heures

La bénédiction "Urbi et Orbi" du vendredi 27 mars à 18 heures

Par KTO télévision - Le pape François donne Une bénédiction Urbi et Orbi exceptionnelle ce vendredi 27 mars à partir de 18 heures.
Face à la pandémie du coronavirus Covid-19, le pape François donne une bénédiction Urbi et Orbi exceptionnelle ce vendredi 27 mars à partir de 18 heures. Suivez cette veillée exceptionnelle en direct sur KTO : à la télévision, sur ktotv.com et sur notre chaîne Youtube.
À travers ce geste spirituel très fort, le Saint-Père manifeste sa volonté d’unir les hommes et les femmes. Dans ce contexte de crise mondiale causée par le coronavirus Covid-19, il a invité tous les fidèles à redoubler d'efforts dans la prière : "À la pandémie du virus, nous voulons répondre avec l’universalité de la prière, de la compassion, de la tendresse. Restons unis", a-t-il déclaré dimanche dernier.
Une bénédiction exceptionnelle
La bénédiction Urbi et Orbi est habituellement prononcée que lors des grandes solennités de Noël et de Pâques ou à l’élection d’un nouveau pape. Cette bénédiction de vendredi est donc une initiative exceptionnelle du pape François. Elle sera donnée à l'issue d’une veillée de prière, alors que le parvis de la Basilique Saint-Pierre et la place seront vides.
KTO se mobilise pour vous permettre de vivre cette veillée en direct, à l'invitation du pape François : « Nous écouterons la Parole de Dieu, nous élèverons notre supplication, nous adorerons le Saint-Sacrement, avec lequel je donnerai à la fin la bénédiction Urbi et Orbi, à laquelle sera attachée la possibilité de recevoir l'indulgence plénière.»
Une indulgence plénière sera accordée à tous ceux qui participeront à ce temps de prière à distance, grâce aux nombreux moyens de diffusion, aux malades et à leurs proches, ainsi qu'aux soignants particulièrement sollicités depuis le début de cette crise sanitaire.
Pour  suivre la célébration cliquer sur ce lien  .https://www.ktotv.com/article/benediction-urbi-et-orbi-le-vendredi-27-ma...




















.

Chemin de Croix

Le CCFD propose un Chemin de Croix

Télécharger le chemin de croix : en cliquant sur l'image 



    Ho raires des messes et infos Mardi 26 mars : 11h00 : Messe, à Livron . Mercredi 27 mars  : 9h00: Messe  à Artigueloutan, . Armand Petit...