jeudi 17 décembre 2020

L’importance de la confession avant Noël

 

Depuis quelques années, les chrétiens découvrent ou redécouvrent la beauté de ce Sacrement qui manifeste de façon visible et sensible la Miséricorde de Dieu. Il arrive que des personnes  demandent : « Est-ce que la confession existe toujours ? »  « Comment se confesser ? ». « Je ne sais plus me confesser… ».

Pour comprendre la pertinence de ce Sacrement vital du Pardon, nous devons poser la question : Qu’est-ce que le péché ?

Le péché est avant tout offense à Dieu, rupture de communion avec Lui. Le péché porte atteinte à la communion avec L’Eglise et à nos bonnes relations avec les autres. Le péché ternit ou brise les liens d’amitié, d’amour que nous tissons avec le Seigneur et avec nos frères. Le catéchisme de l’Eglise Catholique dit au numéro 73 :  » Dans l’histoire de l’homme, le péché est présent. Une telle réalité ne s’éclaire pleinement qu’à la lumière de la Révélation Divine, et surtout à la lumière du Christ Sauveur de tous, qui a fait surabonder la Grâce là où le péché a abondé « . Oui, notre humanité est marquée par le péché, nous sommes en tension entre le bien et le mal mais, nous croyons en un Dieu qui nous aime et qui nous propose un chemin de conversion. Jésus est venu pour les malades et les pécheurs.

Se confesser, ce n’est pas informer Dieu, lui qui connaît mieux que nous notre cœur, c’est avant tout savoir reconnaître avec franchise nos péchés. « Oui, je connais mon péché…Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la Sagesse… » Psaume 50.

Le Sacrement du Pardon est une belle rencontre entre le Père et son fils, entre Dieu et l’homme. Un cœur ouvert, plein d’amour et de compassion, et un cœur blessé, encombré mais marqué par le désir de perfection, de sainteté. Un désir profond d’être en vérité face à Dieu, face aux autres et face à nous-même pour mieux aimer, servir et s’épanouir.

«De toute façon, je n’ai rien à me reprocher ». Cette affirmation est un mensonge qu’on se fait à soi-même pour éviter de regarder la réalité en face. Si nous disons : « Nous n’avons pas de péché, nous nous égarons et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, Lui, qui est fidèle et juste nous pardonnera… » 1 St Jean 1, 8-9.

Parfois, nous entendons dire : « la confession est humiliante et aliénante ». Le confesseur est là, au nom du Seigneur pour relever le pécheur, non pour l’écraser. La confession est un acte d’homme libre qui s’ouvre sur une profonde et joyeuse libération. La confession n’entretien pas le remords, mais elle efface le péché et transforme le remords en joie et action de grâce par le pardon. 

« Je me confesse directement à Dieu… » Pour être certain que Dieu nous a réellement pardonnés, nous avons besoin d’un signe venant du Seigneur. Le prêtre est l’instrument visible de la miséricorde. Le Seigneur donne le pouvoir à certains hommes de pardonner les péchés : « Remettez les péchés. Ceux à qui vous les pardonnerez, ils seront pardonnés… »St Jean 20,23.

L’Avent est un temps de grâce et de conversion, un temps d’enracinement de notre foi en Celui qui désire faire du cœur de l’homme sa crèche.

Le sacrement du pardon  nous aidera à l’accueillir avec joie !

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