Chaque dimanche, nous sommes invités à faire de ce jour, le
jour du Seigneur ressuscité. En l'accueillant dans nos maisons, dans nos
familles, dans notre vie. Il est possible de participer à une des messes en direct.
Il nous est possible de prolonger et d'entrer plus encore dans l'écoute et le
partage fraternel - même en famille - de la Parole de Dieu. Vous trouverez ici après
la proposition de notre Paroisse. Bon
dimanche !
PREMIERE LECTURE
Lecture du livre des Actes des Apôtres
Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze
autres Apôtres, éleva la voix et fit cette déclaration : « Que toute
la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur
et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. » Les auditeurs furent
touchés au cœur ; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres :
« Frères, que devons-nous faire ? » Pierre leur répondit :
« Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses
péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. Car la promesse est
pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, aussi nombreux que
le Seigneur notre Dieu les appellera. » Par bien d’autres paroles
encore, Pierre les adjurait et les exhortait en disant : « Détournez-vous
de cette génération tortueuse, et vous serez sauvés. » Alors, ceux qui
avaient accueilli la parole de Pierre furent baptisés. Ce jour-là, environ
trois mille personnes se joignirent à eux. –
Parole du Seigneur.
PSAUME
R/ Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait
me manquer.
Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés
d’herbe fraîche, il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait
revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains
aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi devant mes
ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma
vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
DEUXIÈME
LECTURE« Lecture de la première lettre de
saint Pierre apôtre
Bien-aimés, si vous supportez la souffrance pour avoir
fait le bien, c’est une grâce aux yeux de Dieu. C’est bien à cela que vous avez
été appelés, car c’est pour vous que le Christ, lui aussi, a souffert ; il
vous a laissé un modèle afin que vous suiviez ses traces. Lui n’a pas commis de
péché ; dans sa bouche, on n’a pas trouvé de mensonge. Insulté, il ne
rendait pas l’insulte, dans la souffrance, il ne menaçait pas, mais il
s’abandonnait à Celui qui juge avec justice. Lui-même a porté nos péchés, dans
son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la
justice. Par ses blessures, nous sommes guéris. Car vous étiez errants comme
des brebis ; mais à présent vous êtes retournés vers votre berger, le gardien de vos âmes. –
Parole du Seigneur.
ÉVANGILE « Je
suis la porte des brebis »
Je suis le bon Pasteur, dit le Seigneur ; je connais mes brebis et mes
brebis me connaissent.
Alléluia. Alléluia
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen,
amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans
passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un
voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger
des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à
lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les
brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un
étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la
voix des étrangers. » Jésus employa cette image pour s’adresser aux
pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi
Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je
suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des
voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera
sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour
que les brebis aient la vie, la vie en abondance. » – Acclamons la Parole de
Dieu.
Quatrième
dimanche de Pâques
Moi,
je suis la porte… Bien aimés dans le Seigneur, c’est là une image qui
nous est familière pour désigner Jésus. C’est une image simple : elle
signifie que Jésus est celui par qui l’on passe pour s’abriter et pour prendre
le large. Pas seulement pour entrer et se réfugier en toute sécurité par
rapport au déconfinement mais aussi pour sortir vers l’inconnu, vers le champ
infini du possible à explorer.
Je suis la porte. Ce disant, Jésus donne de lui un visage de liberté parce qu’il est non
seulement celui qui accueille, mais aussi celui qui envoie ; celui qui
invite à entrer et, celui qui invite à partir pour annoncer au monde la Bonne
Nouvelle que tout changement est toujours possible, que Dieu nous invite à
courir le risque de l’aimer et nous aimer les uns les autres.
Bien aimés dans le Seigneur, l’Église
n’est pas un enclos fermé où l’on pourrait entre soi mener une existence
paisible et sans histoire. C’est exactement le contraire. Elle est appelée à
sortir de son confinement. Rappelons-nous l’évangile du deuxième dimanche de
Pâques, le soir de la Résurrection, les apôtres étaient verrouillés au Cénacle
par peur des Juifs, et voici soudain que Jésus était là au milieu d’eux leur
dit : La paix soit avec vous ! De même que le
Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. Et les voilà littéralement
chassés du Cénacle et poussés dans le monde. L’aventure commence sans oublier
les risques de la mission.
Je suis la porte. Non pas une porte fermée qui interdit de sortir, mais une porte qui ouvre
sur la liberté, qui permet de sortir de nos peurs, de tous nos soucis qui nous
empêchent de croire, une porte qui s’ouvre et nous invite encore d’accepter de
lourds sacrifices, en renonçant à se rassembler dans nos églises pour célébrer
l’Eucharistie. Il ne s’agit pas pour autant de contester l’autorité de
l’Etat : c’est son rôle de présider au Bien commun et de prendre toutes
les mesures indispensables à la protection sanitaire
des citoyens (Mgr Marc Aillet). Cette liberté que Jésus nous apporte
consiste à pouvoir nous avancer confiants, joyeux, mains ouvertes, au-devant de
la vie des autres, en particulier les malades et le personnel soignant. La peur
est une mauvaise chose parce qu’elle paralyse et aliène. Elle est l’expression
d’un vide pour l’engagement donc du manque d’amour. Alors que l’amour, lui, ne
connaît pas la crainte. Non, n’ayons pas peur ! Ce dernier nous fait
penser au « N’ayez pas peur ! » de Jean-Paul II qui : s’adressait
sans doute au monde où l’homme a peur de l’homme, peur de la vie tout autant et
peut-être plus encore que de la mort, peur des folles énergies qu’il tient
prisonnières, peur de tout, de rien et quelquefois de sa propre peur ;
mais c’était aussi, ou cela pouvait être, l’exhortation d’un disciple de l’aube
chrétienne à ses frères appelés à rendre témoignage […] (Jean-Paul II,
p. 7). Oui, nous devons rendre témoignage.
C’est aujourd’hui la Journée mondiale de
prière pour les vocations. Il est vrai que l’Église, en général, et notre
Église particulière manque de prêtres. En fait, la crise des vocations cessera
dès lors que nous aurons le courage de braver nos peurs, dès lors que nous
aurons le goût du risque, dès lors que nous passerons par le Christ qui est « la
porte », c’est-à-dire en l’imitant, en vivant comme il a vécu et en
particulier en portant la croix avec amour comme lui-même l’a fait.
Que le Saint Esprit nous aide à bien
vivre notre appel au service missionnaire des autres ! Amen !
Abbé Servais MOUMOCKO LOUPETH
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Une journée particulière dédiée à la prière pour les vocations dans tous les diocèses de France.
Un jour où chaque vocation prie le maître de la moisson (Vie consacrée monastique et apostoliques, instituts séculiers et vierges consacrées, familles et prêtres diocésains).
Un jour où le peuple de Dieu ensemble se met en prière pour les vocations.
Vêpres solennelles de prière pour les vocations le dimanche 3 mai 2020
En ligne à partir de 15h00 : cliquez ici
Ces vêpres seront enregistrées chez les religieuses de l’Assomption de Paris puis téléchargées sur la chaîne YouTube de la Conférence des évêques de France. Ainsi chacun pourra prier les vêpres quand il le voudra, le 3 mai 2020, à partir de 15h la vidéo sera en ligne.
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