samedi 2 mai 2020

Dimanche 3 mai - 4ème Semaine du Temps Pascal

Chaque dimanche, nous sommes invités à faire de ce jour, le jour du Seigneur ressuscité. En l'accueillant dans nos maisons, dans nos familles, dans notre vie. Il est possible de participer à une des messes en direct. Il nous est possible de prolonger et d'entrer plus encore dans l'écoute et le partage fraternel - même en famille - de la Parole de Dieu. Vous trouverez ici après la  proposition de notre Paroisse. Bon dimanche !

LECTURES  DE  LA  MESSE  DU  DIMANCHE  3  MAI  2020.

PREMIERE LECTURE         Lecture du livre des Actes des Apôtres
Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, éleva la voix et fit cette déclaration : « Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. » Les auditeurs furent touchés au cœur ; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres : « Frères, que devons-nous faire ? » Pierre leur répondit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera. » Par bien d’autres paroles encore, Pierre les adjurait et les exhortait en disant : « Détournez-vous de cette génération tortueuse, et vous serez sauvés. » Alors, ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre furent baptisés. Ce jour-là, environ trois mille personnes se joignirent à eux.      – Parole du Seigneur.



PSAUME
R/ Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer.

Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

DEUXIÈME LECTURE«   Lecture de la première lettre de saint Pierre apôtre
Bien-aimés, si vous supportez la souffrance pour avoir fait le bien, c’est une grâce aux yeux de Dieu. C’est bien à cela que vous avez été appelés, car c’est pour vous que le Christ, lui aussi, a souffert ; il vous a laissé un modèle afin que vous suiviez ses traces. Lui n’a pas commis de péché ; dans sa bouche, on n’a pas trouvé de mensonge. Insulté, il ne rendait pas l’insulte, dans la souffrance, il ne menaçait pas, mais il s’abandonnait à Celui qui juge avec justice. Lui-même a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris. Car vous étiez errants comme des brebis ; mais à présent vous êtes retournés vers votre berger, le gardien de vos âmes. – Parole du Seigneur.

ÉVANGILE     « Je suis la porte des brebis »
Alléluia.  Alléluia.
Je suis le bon Pasteur, dit le Seigneur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent.
Alléluia. Alléluia

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis.  Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.  Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »     – Acclamons la Parole de Dieu.


                                    Quatrième dimanche de Pâques

                 Moi, je suis la porte… Bien aimés dans le Seigneur, c’est là une image qui nous est familière pour désigner Jésus. C’est une image simple : elle signifie que Jésus est celui par qui l’on passe pour s’abriter et pour prendre le large. Pas seulement pour entrer et se réfugier en toute sécurité par rapport au déconfinement mais aussi pour sortir vers l’inconnu, vers le champ infini du possible à explorer.
Je suis la porte. Ce disant, Jésus donne de lui un visage de liberté parce qu’il est non seulement celui qui accueille, mais aussi celui qui envoie ; celui qui invite à entrer et, celui qui invite à partir pour annoncer au monde la Bonne Nouvelle que tout changement est toujours possible, que Dieu nous invite à courir le risque de l’aimer et nous aimer les uns les autres.
Bien aimés dans le Seigneur, l’Église n’est pas un enclos fermé où l’on pourrait entre soi mener une existence paisible et sans histoire. C’est exactement le contraire. Elle est appelée à sortir de son confinement. Rappelons-nous l’évangile du deuxième dimanche de Pâques, le soir de la Résurrection, les apôtres étaient verrouillés au Cénacle par peur des Juifs, et voici soudain que Jésus était là au milieu d’eux leur dit : La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. Et les voilà littéralement chassés du Cénacle et poussés dans le monde. L’aventure commence sans oublier les risques de la mission.
Je suis la porte. Non pas une porte fermée qui interdit de sortir, mais une porte qui ouvre sur la liberté, qui permet de sortir de nos peurs, de tous nos soucis qui nous empêchent de croire, une porte qui s’ouvre et nous invite encore d’accepter de lourds sacrifices, en renonçant à se rassembler dans nos églises pour célébrer l’Eucharistie. Il ne s’agit pas pour autant de contester l’autorité de l’Etat : c’est son rôle de présider au Bien commun et de prendre toutes les mesures indispensables à la protection sanitaire des citoyens (Mgr Marc Aillet). Cette liberté que Jésus nous apporte consiste à pouvoir nous avancer confiants, joyeux, mains ouvertes, au-devant de la vie des autres, en particulier les malades et le personnel soignant. La peur est une mauvaise chose parce qu’elle paralyse et aliène. Elle est l’expression d’un vide pour l’engagement donc du manque d’amour. Alors que l’amour, lui, ne connaît pas la crainte. Non, n’ayons pas peur ! Ce dernier nous fait penser au « N’ayez pas peur ! » de Jean-Paul II qui : s’adressait sans doute au monde où l’homme a peur de l’homme, peur de la vie tout autant et peut-être plus encore que de la mort, peur des folles énergies qu’il tient prisonnières, peur de tout, de rien et quelquefois de sa propre peur ; mais c’était aussi, ou cela pouvait être, l’exhortation d’un disciple de l’aube chrétienne à ses frères appelés à rendre témoignage […] (Jean-Paul II, p. 7). Oui, nous devons rendre témoignage.
C’est aujourd’hui la Journée mondiale de prière pour les vocations. Il est vrai que l’Église, en général, et notre Église particulière manque de prêtres. En fait, la crise des vocations cessera dès lors que nous aurons le courage de braver nos peurs, dès lors que nous aurons le goût du risque, dès lors que nous passerons par le Christ qui est « la porte », c’est-à-dire en l’imitant, en vivant comme il a vécu et en particulier en portant la croix avec amour comme lui-même l’a fait.
Que le Saint Esprit nous aide à bien vivre notre appel au service missionnaire des autres ! Amen !
Abbé Servais MOUMOCKO LOUPETH

L'Église de France en prière pour les vocations : affiche officiel de la Journée de prière pour les vocations en 2020.


Une journée particulière dédiée à la prière pour les vocations dans tous les diocèses de France.
Un jour où chaque vocation prie le maître de la moisson (Vie consacrée monastique et apostoliques, instituts séculiers et vierges consacrées, familles et prêtres diocésains).
Un jour où le peuple de Dieu ensemble se met en prière pour les vocations.

Vêpres solennelles de prière pour les vocations le dimanche 3 mai 2020

En ligne à partir de 15h00 : cliquez ici

Ces vêpres seront enregistrées chez les religieuses de l’Assomption de Paris puis téléchargées sur la  chaîne YouTube  de la Conférence des évêques de France. Ainsi chacun pourra prier les vêpres quand il le voudra, le 3 mai 2020, à partir de 15h la vidéo sera en ligne.


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