Chaque dimanche, nous sommes invités à faire de ce jour, le jour du Seigneur ressuscité. En l'accueillant dans nos maisons, dans nos familles, dans notre vie.
Il est possible de participer à une des messes en direct.
Il nous est possible
de prolonger et d'entrer plus encore dans l'écoute et le partage fraternel -
même en famille - de la Parole de Dieu.
Vous trouverez ici une proposition pour vous y aider et vous guider.
Bon dimanche !
Vous trouverez ici une proposition pour vous y aider et vous guider.
Bon dimanche !
Première
Lecture
« Il n’était pas possible que la mort le retienne en son
pouvoir »
Lecture
du livre des Actes des Apôtres
Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout
avec les onze autres Apôtres, éleva la voix et leur fit cette
déclaration : « Vous, Juifs, et vous tous qui résidez à Jérusalem,
sachez bien ceci, prêtez l’oreille à mes paroles. Il s’agit de Jésus le
Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui
des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez
vous-mêmes. Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la
prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main
des impies. Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la
mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir. En
effet, c’est de lui que parle David dans le psaume : Je voyais le
Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite, je suis
inébranlable. C’est pourquoi mon cœur est en fête, et ma langue exulte de
joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance : tu ne
peux m’abandonner au séjour des morts ni laisser ton fidèle voir la corruption.
Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta
présence. Frères, il est permis de vous dire avec assurance, au
sujet du patriarche David,
qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son tombeau est encore aujourd’hui
chez nous. Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de
faire asseoir sur son trône un homme issu de lui. Il a vu d’avance la
résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi :
Il n’a pas été abandonné à la mort, et sa chair n’a pas vu la corruption.
Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins.
Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était
promis, et il l'a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez.
– Parole du Seigneur.
PSAUME
R/
Tu m’apprends, Seigneur, le chemin de la vie.
Garde-moi,
mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge. J’ai dit au Seigneur :
« Tu es mon Dieu ! Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort. »
Je bénis
le Seigneur qui me conseille : même la nuit mon cœur m’avertit. Je garde
le Seigneur devant moi sans relâche ; il est à ma droite : je suis
inébranlable.
Mon cœur
exulte, mon âme est en fête, ma chair elle-même repose en confiance : tu
ne peux m’abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption.
Tu
m’apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de
joie ! À ta droite, éternité de délices !
DEUXIÈME LECTURE « Vous avez été
rachetés par un sang précieux, celui d’un agneau sans tache, le
Christ » Lecture
de la première lettre de saint Pierre apôtre
Bien-aimés, si vous invoquez comme Père
celui qui juge impartialement chacun selon son œuvre, vivez donc dans la
crainte de Dieu,
pendant le temps où vous résidez ici-bas en étrangers. Vous le savez : ce
n’est pas par des biens corruptibles, l’argent ou l’or, que vous avez été
rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ; mais c’est
par un sang précieux, celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le Christ.
Dès avant la fondation du monde, Dieu l’avait désigné d’avance et il l’a
manifesté à la fin des temps à cause de vous. C’est bien par lui que
vous croyez en Dieu, qui l’a ressuscité d’entre les morts et qui lui a donné la
gloire ; ainsi vous mettez votre foi et votre espérance en Dieu.
Parole du Seigneur.
ÉVANGILE « Il se fit
reconnaître par eux à la fraction du pain »
Alléluia.
Alléluia.
Seigneur Jésus, ouvre-nous les Écritures ! Que notre cœur devienne brûlant
tandis que tu nous parles.
Alléluia
Évangile
de Jésus Christ selon saint Luc
Le même jour (c’est-à-dire le premier jour
de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à
deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui
s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus
lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés
de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en
marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des
deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger
résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur
dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent :
« Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète
puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le
peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont
fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que
c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le
troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de
notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont
allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues
nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient
qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau,
et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui,
ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans
intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les
prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour
entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les
Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand
ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller
plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec
nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour
rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça
la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux
s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se
dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous,
tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les
Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à
Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui
leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est
apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé
sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la
fraction du pain.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Troisième
dimanche de Pâques
Bien
aimés dans le Seigneur,
L’épisode des disciples
d’Emmaüs que nous propose la liturgie de ce 3ème dimanche de
Pâques, reste d’une actualité déconcertante surtout en cette période de
confinement. Il décrit en quelque sorte l’itinéraire de tout disciple, de tout
chrétien. Cet itinéraire est une sorte de conversion de la tristesse en joie,
de l’obscurité vers la lumière de la foi et aussi conversion à la vie
communautaire qui a pour fondement l’Écriture et l’Eucharistie.
D’une part, Jésus est
là, marche avec eux et s’entretient avec eux. Mais les disciples ne le
connaissent pas ; ils ne comprennent pas.
Et de l’autre, Jésus
reprend les disciples avec sévérité, mais une sévérité empreinte de douceur.
Afin de comprendre tout ce qui s’est passé, il fait recours aux prophéties, à
la parole de Dieu dans l’Ancien Testament. Ensuite, il dit aux deux disciples : Ne
fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? Pour
donner une preuve de ce qu’Il affirme : ayant pris le pain,
il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il leur donna. Alors
leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il
disparut à leurs regards.
Bien aimés dans le
Seigneur, la clé de ce récit est donnée par le verset 30 : Quand
il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et,
l’ayant rompu, il le leur donna. Ce verset est, de fait,
celui qui décrit l’institution eucharistique de la Cène. Cela veut dire que
c’est au cours d’une célébration eucharistique que les disciples d’Emmaüs ont
pu reconnaître Jésus ressuscité. Pour pouvoir reconnaître le Christ, les yeux
bien ouverts, deux conditions sont nécessaires :
- Comprendre le sens
des Écritures qui parlaient à l’avance du Christ. Mais cela est insuffisant
puisque lorsque Jésus se disait lui-même à travers l’Écriture, les disciples ne
l’ont pas reconnu.
- C’est seulement lors
du rite eucharistique que leurs yeux s’ouvrent. Cela fait comprendre que
l’intelligence des Écritures prépare le disciple à reconnaître Jésus à la
fraction du pain.
Qu’est-ce que cela veut
dire pour nous aujourd’hui ?
L’Écriture et
l’Eucharistie sont inséparables. Il n’y pas d’Eucharistie sans l’écoute de la
Parole de Dieu. Mais l’Écriture seule ne suffit pas puisqu’il y a un danger
d’interprétation personnelle et surtout fondamentaliste. Sans la connaissance
de la Parole de Dieu qui lui donne son sens, l’Eucharistie perd toute sa
valeur, elle risque de n’être plus qu’un repas pris entre amis.
Oui, par définition,
l’Eucharistie est source et sommet de toute la vie chrétienne (LG
11). Elle est sacrement de l’amour, signe de l’unité, lien de charité,
banquet pascal dans lequel le Christ est mangé, l’âme est comblée de grâce, et
le gage de la gloire future nous est donné (SC 47).
Que le Ressuscité
convertisse notre tristesse en joie et notre isolement en communion. Amen
Abbé Servais MOUMOCKO LOUPETH
qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous. Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui. Il a vu d’avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi :
Il n’a pas été abandonné à la mort, et sa chair n’a pas vu la corruption. Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins. Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l'a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez. – Parole du Seigneur.
de toi dépend mon sort. »
pendant le temps où vous résidez ici-bas en étrangers. Vous le savez : ce n’est pas par des biens corruptibles, l’argent ou l’or, que vous avez été rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ; mais c’est par un sang précieux, celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le Christ. Dès avant la fondation du monde, Dieu l’avait désigné d’avance et il l’a manifesté à la fin des temps à cause de vous. C’est bien par lui que vous croyez en Dieu, qui l’a ressuscité d’entre les morts et qui lui a donné la gloire ; ainsi vous mettez votre foi et votre espérance en Dieu. Parole du Seigneur.
Seigneur Jésus, ouvre-nous les Écritures ! Que notre cœur devienne brûlant tandis que tu nous parles.
Alléluia
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