samedi 18 avril 2020

Messe du 19 avril - Dimanche de la Divine Miséricorde

Pourquoi le 2e Dimanche de Pâques est aussi le “Dimanche de la Miséricorde” ?


Le 2e Dimanche de Pâques, traditionnellement «Dimanche in albis» («dimanche en blanc», car c’était le dernier jour où les nouveaux baptisés pouvaient porter leur habit blanc), a été nommé «Dimanche de la Miséricorde» par le Pape Jean-Paul II en l’an 2000. Il voulait ainsi répondre à la demande explicite de Notre Seigneur lors d’une apparition à sainte Faustine Kowalska.


Sainte Faustine
Sainte Faustine
Un temps fort pour redécouvrir et accueillir l’immense amour de Dieu.. Institué officiellement le 30 avril 2000 par le pape Jean-Paul II, le dimanche de la Miséricorde est célébré chaque premier dimanche après Pâques dans toute l’Eglise.
«Comme les apôtres autrefois, il est nécessaire que l’humanité d’aujourd’hui accueille elle aussi dans le cénacle de l’Histoire, le Christ Ressuscité, qui montre les blessures de sa crucifixion et répète : Paix à vous ! (…)». C’est avec ces mots que, le dimanche 30 avril 2000, le pape Jean-Paul II institua officiellement la fête de la Divine Miséricorde. Ce même jour, saint Jean-Paul II canonisait sœur Faustine Kowalska (1905-1938), l’une de ses compatriotes, à qui le Seigneur avait confié une grande mission : rappeler au monde son Amour miséricordieux.

«Je ne suis qu’Amour»

Trois siècles après le message du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial, dans lequel le Christ se plaignait de l’indifférence des hommes, le Christ confiait alors à sainte Faustine : «Je ne suis qu’Amour et Miséricorde (…) L’âme qui fait confiance à ma Miséricorde est la plus heureuse car Je prends Moi-même soin d’elle» (Petit Journal 1273). “Je désire que la fête de la miséricorde soit un recours et un refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs” (Petit journal 699). 


Ce dimanche de la Miséricorde est donc l’invitation à la confiance en Dieu que nous transmet sœur Faustine, avec la certitude que Jésus veut rencontrer chacun personnellement en lui offrant Son amour et Son pardon. En canonisant sœur Faustine et en inaugurant la fête du dimanche de la Miséricorde, Jean-Paul II a voulu inviter les chrétiens du Monde entier à revenir au message fondamental de l’Evangile : la découverte du vrai Visage de Dieu et Son amour infini pour les hommes.

 D’ailleurs, ce dimanche-là, dans toute l’Eglise, on lit le texte de l’apparition du Christ à saint Thomas, qui veut voir pour croire. Un évangile qui invite à placer sa foi en Jésus ressuscité, qui a vaincu la mort et le péché et nous entraîne avec Lui sur ce même chemin, ultime Miséricorde !



En l’absence de messe, vous nous invitons à lire 
la Célébration  du Dimanche de la Divine Miséricorde
  
Première Lecture            Lecture du livre des Actes des Apôtres
Les frères étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières.  La crainte de Dieu était dans tous les cœurs à la vue des nombreux prodiges et signes accomplis par les Apôtres.  Tous les croyants vivaient ensemble, et ils avaient tout en commun ; ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre tous
en fonction des besoins de chacun.  Chaque jour, d’un même cœur, ils fréquentaient assidûment le Temple, ils rompaient le pain dans les maisons, ils prenaient leurs repas avec allégresse et simplicité de cœur ; ils louaient Dieu et avaient la faveur du peuple tout entier. Chaque jour, le Seigneur leur adjoignait ceux qui allaient être sauvés.    Parole du Seigneur.
Psaume    R/ Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour ! Que le dise la maison d’Aaron : Éternel est son amour ! Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur : Éternel est son amour !
On m’a poussé, bousculé pour m’abattre ; mais le Seigneur m’a défendu. Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ; il est pour moi le salut. Clameurs de joie et de victoire sous les tentes des justes.
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle ; c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Deuxième Lecture    Lecture de la première lettre de saint Pierre apôtre
Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ : dans sa grande miséricorde, il nous a fait renaître pour une vivante espérance grâce à la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne connaîtra ni corruption, ni souillure, ni flétrissure. Cet héritage vous est réservé dans les cieux, à vous que la puissance de Dieu garde par la foi, pour un salut prêt à se révéler dans les derniers temps.  Aussi vous exultez de joie, même s’il faut que vous soyez affligés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves ; elles vérifieront la valeur de votre foi qui a bien plus de prix que l’or – cet or voué à disparaître et pourtant vérifié par le feu –, afin que votre foi reçoive louange, gloire et honneur quand se révélera Jésus Christ.  Lui, vous l’aimez sans l’avoir vu ; en lui, sans le voir encore, vous mettez votre foi, vous exultez d’une joie inexprimable et remplie de gloire, car vous allez obtenir le salut des âmes qui est l’aboutissement de votre foi.  – Parole du Seigneur.

Acclamation de l’Évangile           Alléluia. Alléluia.           
Thomas, parce que tu m’as vu, tu crois, dit le Seigneur. Heureux ceux qui croient sans avoir vu !
Alléluia
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
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C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.  Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux
et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »  Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »     Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre.  Mais ceux-là ont été écrits
pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.  –Acclamons la Parole de Dieu.

                              Bien aimés dans le Seigneur,

Les textes de la liturgie de ce deuxième dimanche de Pâques, qui est en même temps le dimanche de la Divine Miséricorde, nous montrent que la Résurrection du Christ nous apporte la paix, la joie, l’amour et que tout ceci trouve sa source dans la foi.
Quand Jésus apparaît aux disciples réunis au Cénacle alors que les portes sont closes, non pas par peur du COVID-19 mais par peur des juifs, sa première parole est : La paix soit avec vous !  Le Christ ressuscité nous porte la paix. Nous aussi, aujourd’hui nous nous trouvons en situation de peur ; peur d’être atteint par la maladie et peur de la propager aux autres. Mais à ses disciples craintifs comme à chacun de nous Jésus dit : La paix soit avec vous ! 
Bien aimés dans le Seigneur, le Christ ressuscité apporte la paix à laquelle les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. La Résurrection du Christ est source de joie pour chacun d’entre nous, même en cette période difficile et pénible pour toute l’humanité. Cette Résurrection de Jésus nous communique la foi en sa victoire, la foi en gloire.
Dans l’évangile, la foi en Jésus n’est pas une chose évidente et spontanée pour les apôtres, en particulier Thomas. Il était absent lorsque Jésus vint pour la première fois au Cénacle. Il ne croit pas et met des conditions pour croire. Huit jours après, Jésus prend encore place au milieu des disciples et dit : La paix soit avec vous ! pour la troisième fois. Il dit ensuite à Thomas : Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédulesois croyant. Thomas accueille la foi en son cœur, une foi complète, parfaite : Mon Seigneur et mon Dieu.
Oui, Bien aimés dans le Seigneur, la foi des chrétiens, notre foi, n’a de consistance qu’en Église, ne peut être vécue qu’en Église. L’événement raconté se passe le soir de la Résurrection, c’est-à-dire le dimanche qui est le jour de l’assemblée chrétienne. Elle est le lieu par excellence de la Révélation de Dieu.
Si Jean compose son récit, c’est pour nous montrer que l’assemblée liturgique est le lieu privilégié de la Révélation. La prière personnelle est aussi importante. Mais celle qui est faite en assemblée, en communauté avec les autres est plus importante encore : Que deux ou trois, en effet, soient réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux (Mt 18, 20). C’est avec les autres disciples que Thomas accueille la foi en cœur, une foi complète, parfaite. Il dit à Jésus : Mon Seigneur et mon Dieu !  Il n’y a pas dans l’Évangile une expression de foi plus forte que celle-là.
En ce dimanche de la Divine Miséricorde, proclamons notre foi avec conviction. Elle est, au-delà de cette pandémie COVID-19, source d’une union personnelle, intime avec le Ressuscité, et par lui avec le Père céleste. Oui, notre foi est un trésor que nous sommes heureux de posséder et que nous devons considérer dans toutes les circonstances de notre vie humaine. Que l’Esprit Saint reçu de Jésus Ressuscité nous vienne en aide. Amen !
                                     Abbé Servais MOUMOCKO LOUPETH

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