dimanche 5 avril 2020

Dimanche 5 avril 2020 - Dimanche des Rameaux de la Paroisse


En l’absence de messe dominicale publique, vous nous invitons à lire 
la Célébration  dimanche  des Rameaux 


 


HOSANNA, BÉNI SOIT CELUI QUI VIENT



Paroles d´après Ps 24 (23) et musique : Communauté de l´Emmanuel (M. Wittal)
N° 15-18

R. Hosanna, hosanna,
Béni soit celui qui vient nous sauver.
Hosanna, hosanna,
Béni soit ton Nom,
Ô Roi des nations.


Soliste :
1. Maître de tout, à toi la richesse,
À toi, ô Seigneur, les peuples et la terre.
Tu l´as fondée sur les océans,
Inébranlable,
Ô Dieu, tu la gardes.

2. Qui gravira ta sainte montagne ?
Qui pourra tenir, Seigneur, devant toi ?
Devant ta face, il jubilera
L´homme au cœur pur, aux mains innocentes.

3. Vois tes enfants, regarde ton peuple,
Tous ceux qui te cherchent, sont devant toi.
Ils obtiendront la bénédiction
Et la justice en ton nom, Dieu Sauveur.

4. Élevez-vous, portes éternelles,
Levez vos frontons, portes du ciel !
C´est le Seigneur, le Fort, le Vaillant,
Qu´il entre aujourd´hui le Roi de Gloire !

5. C´est le Seigneur, Dieu de l´univers !
Voici le Seigneur, Maître de tout.
Élevez-vous, portes éternelles,
Qu´il entre aujourd´hui le Roi de Gloire !

Titre original (DE) : Hosanna
© 2002, Gemeinschaft Emmanuel, Kolbergstraße 4-6, 84503 Altötting
Traduction : © 2003, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Parishttps://youtu.be/BfCQvT20NIU



Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent en vue de Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers. Alors Jésus envoya deux disciples en leur disant : « Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les-moi. Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : ‘Le Seigneur en a besoin’. Et aussitôt on les laissera partir. » Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète : Dites à la fille de Sion :
Voici ton roi qui vient vers toi, plein de douceur, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d’une bête de somme. 
 Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur avait ordonné.  Ils amenèrent l’ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.  Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route.  Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! »  Comme Jésus entrait à Jérusalem, toute la ville fut en proie à l’agitation, et disait : « Qui est cet homme ? »  Et les foules répondaient : « C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »  Acclamons la Parole de Dieu.
Première Lecture            Lecture du livre du prophète Isaïe
Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute.  Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.  J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.  Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.  Parole du Seigneur.
Psaume    R/ Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
Tous ceux qui me voient me bafouent, ils ricanent et hochent la tête : « Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !
Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! »
Oui, des chiens me cernent, une bande de vauriens m’entoure. Ils me percent les mains et les pieds ; je peux compter tous mes os.
Ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement. Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin : ô ma force, viens vite à mon aide !
Tu m’as répondu ! Et je proclame ton nom devant mes frères, je te loue en pleine assemblée. Vous qui le craignez, louez le Seigneur.
Deuxième Lecture    Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens
Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti,
prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé,
devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père. – Parole du Seigneur.

Acclamation de l’Évangile          Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 26, 14 – 27, 66)
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.
Pour nous, le Christ est devenu obéissant, jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.
  X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.

 L. On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur, qui l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus déclara :
X.  « C’est toi-même qui le dis. »
L. Mais, tandis que les grands prêtres et les anciens l’accusaient, il ne répondit rien.
Alors Pilate lui dit :
A. « Tu n’entends pas tous les témoignages portés contre toi ? »
L. Mais Jésus ne lui répondit plus un mot, si bien que le gouverneur fut très étonné.
Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que la foule demandait. Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas. Les foules s’étant donc rassemblées, Pilate leur dit :
A. « Qui voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ? ou Jésus, appelé le Christ ? »
L. Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on avait livré Jésus. Tandis qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire :
A. « Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste, car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. »
L. Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus.Le gouverneur reprit : A. « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? »
L. Ils répondirent :
F. « Barabbas ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Que ferai-je donc de Jésus appelé le Christ ? »
L. Ils répondirent tous :
F. « Qu’il soit crucifié ! »
L. Pilate demanda :
A. « Quel mal a-t-il donc fait ? »
L. Ils criaient encore plus fort :
F. « Qu’il soit crucifié ! »
L. Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, en disant :
A. « Je suis innocent du sang de cet homme : cela vous regarde ! »
L. Tout le peuple répondit :
F. « Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants ! »
L. Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.
Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde. Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge. Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant :
F. « Salut, roi des Juifs ! »
L. Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête.
Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier. En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène, et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix de Jésus.  Arrivés en un lieu-dit Golgotha, c’est-à-dire : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire), ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire. Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ; et ils restaient là, assis, à le garder. Au-dessus de sa tête ils placèrent une inscription indiquant le motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. » Alors on crucifia avec lui deux bandits, l’un à droite et l’autre à gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient :
F. « Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! »
L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant :
A. « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Il est roi d’Israël : qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui ! Il a mis sa confiance en Dieu. Que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime ! Car il a dit : ‘Je suis Fils de Dieu.’ »
L. Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.
À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte :
X.  « Éli, Éli, lema sabactani ? »,
L. ce qui veut dire :
X.  « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
L. L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
F. « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! »
L. Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge qu’il trempa dans une boisson vinaigrée ; il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire. Les autres disaient :
F. « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
L. Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l’esprit.
(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)
Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas ; la terre trembla et les rochers se fendirent.
Les tombeaux s’ouvrirent ; les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent, et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la Ville sainte, et se montrèrent à un grand nombre de gens. À la vue du tremblement de terre et de ces événements, le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, furent saisis d’une grande crainte et dirent :
A. « Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! »       – Acclamons la Parole de Dieu.
Célébration de la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ
Bien aimés dans le Seigneur,
En ce dimanche, nous célébrons dans le même temps, les Rameaux qui anticipent Jésus victorieux, et sa Passion qui est en un certain sens sa victoire elle-même, mais qui est aussi sa plus grande humiliation. Jésus rejoint la gloire de la Résurrection par l’humiliation de la Passion. C’est une humiliation pleine d’amour et qui prend donc par là une valeur positive : elle n’est pas seulement une kénose, un abaissement, mais est aussi une exaltation de l’amour.
Oui, nous sommes arrivés au sommet de la vie de Jésus, au point culminant des rapports entre Dieu et les hommes.
La Passion de Jésus ne se commente pas, elle se médite, elle se contemple et il nous appartient de nous laisser pénétrer, de nous laisser envahir, de nous laisser transformer par ce témoignage d’amour sublime.
Bien aimés dans le Seigneur, tout au long de cette semaine, Semaine Sainte, nous réactualiserons ce que furent ces derniers jours, malgré le confinement auquel tous sommes conviés. Il nous faut revivre la mort de Jésus, ce moment de la vie où il est impossible de tricher, où l’on est seulement soi-même et, là encore, la cohérence entre l’enseignement de Jésus et son comportement est parfaite, sa fidélité est totale, de même que la foi donnée au Père qui est source de la nôtre.
Dans les différentes péripéties de cette Passion - que ce soit la trahison de l’un des siens ou l’abandon des disciples ou les tortures ou les insultes ou la montée au calvaire ou ce regard si douloureux et pourtant plein de compassion échangée avec Véronique, que ce soit la hargne de la foule ou le partage de ses vêtements -, Jésus déchiffre la volonté du Père sur lui et cela à la lumière de ce qui est arrivé aux prophètes. Cette volonté de Dieu, si déroutante soit-elle, reste une volonté d’amour pour lui et tous les hommes ; surtout en cette période où l’humanité entière à travers la pandémie COVID-19, médite le mystère de la Sainte Croix.
De cette Passion de Jésus, nous ne sommes pas seulement témoins à distance de siècles. Nous en sommes aussi acteurs et bénéficiaires. Reste à savoir si nous avons encore assez de foi pour découvrir la volonté de Dieu sur nous, si nous avons encore assez de foi pour croire à l’amour de Dieu pour nous, si nous avons encore assez de foi pour oser risquer notre vie sur l’Évangile ? Que le Saint Esprit nous soutienne et nous vienne en aide.   Amen !
Abbé Servais MOUMOCKO LOUPETH


Téléchargement de la feuille de messe dominicale ici


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